OM - Opinion : Et si Joey Barton fermait sa gueule ?

Agitateur effréné de réseaux sociaux, passant son temps à commenter l'actualité en nous abreuvant de ses jugements. Certes, et autant être franc, nous avons notre part de responsabilité dans la médiatisation de Joey Barton. Nous parlons trop de lui et cette opinion en est un énième exemple. Seul souci, du moins pour lui, nous n'avons pas, ou presque jamais, l'occasion d'évoquer le footballeur anglais pour ses performances. Pourquoi ? Parce qu'elles ne signifient pas grand chose. Au lieu de s'attaquer au physique de Pierre Ménès (aussi pathétique qu'odieux), d'interroger André-Pierre Gignac pour son propre site, ou de juger quiconque (Neymar), Barton ferait mieux de redoubler d'efforts à l'entraînement. Et puisque les attaques personnelles doivent surtout se nourrir de preuves ou de chiffres, un détour par le site de la LFP montre à quel point Barton est perfectible. Attention, rien d'infamant, comme le montre son match au Parc des Princes contre le PSG, 18 ballons gagnés contre autant de perdus, ou lors du match à Lyon, 24 ballons gagnés contre 15 perdus. Mais rien d'exceptionnel non plus, comme en témoignent ses stats face à Troyes au Vel' avec 8 ballons gagnés et 15 perdus.

Le foot, rien que le foot...

Il est d'ailleurs assez plaisant d'aller chercher les "chiffres" de Barton sur le site de la LFP. Cela montre qu'il est encore un footballeur professionnel. Grassement payé par un club qui ne lui a pas encore montré son indéfectible attachement en n'entamant pas des discussions pour qu'il prolonge. Et tel est le problème. A vouloir faire le malin, à passer son temps à vouloir faire le buzz, Barton en oublie les fondamentaux : bosser et convaincre. Rappelons qu'il n'a encore rien prouvé sur le terrain. Et qu'en France, pour l'instant, il n'est tout simplement qu'un joueur moyen de Ligue 1 qui ne supporte tout simplement pas la critique.

Benjamin Danet

Pour résumer

Il en est arrivé à un point ou l'on se demande si son véritable métier n'est pas celui de community manager.

Rédacteur
Alexandre Corboz