AS Monaco – OM (2-1) : pourquoi les Phocéens jouent vraiment le maintien

Et si la menace était réelle ?

Une série de résultats atroce

Heureusement que les coéquipiers de Steve Mandanda ont pris des points durant la phase aller. Car leur série de dix matches sans victoire en championnat plombe complètement leur bilan sur l’année 2016. C’est simple, sur les dix dernières journées, l’OM occupe la 18e place du classement avec neuf points, soit un de plus seulement que le Gazélec d’Ajaccio et trois de plus que l’ESTAC. Comment ne pas voir qu’il y a le feu ?

Dans le jeu, c’est le néant

Si au moins la formation olympienne, à l’image de Toulouse, montrait des progrès dans le jeu ou l’envie de sauver sa peau. Mais ce soir, l’AS Monaco a joué à sa main de la première à la dernière minute, l’arrivée tardive du premier but, à la 49e minute, donnant l’illusion d’un résultat possible à Louis-II. Peine perdue : aucune combativité, aucune action construite, des pertes de balle à foison… L’OM ne répond plus.

Les coups tentés par Michel ne changent rien

Ces deux dernières semaines, Michel avait titularisé Steven Fletcher à la pointe de l’attaque. Un pari raté. Le retour de Michy Batshuayi dans le onze n’a pas servi à grand-chose non plus, le but de l’international belge à la 92e minute relevant de l’anecdote. Bouna Sarr a tenté mais était trop seul. Quant à Lucas Ocampos, l’invité surprise, on l’a retrouvé tel qu’en lui-màªme : volontaire mais d’une rare maladresse.

La Coupe de France, un piège ?

L’OM va se replonger rapidement dans la compétition avec sa demi-finale de Coupe de France à Sochaux mercredi. Michel l’a plusieurs fois répété, remporter le trophée sauverait la saison olympienne. Mais ne se trompe-t-il pas d’objectif ? Avant de se concentrer sur la Coupe, l’OM ferait mieux de décrocher enfin ces trois petits points qui lui permettrait d’assurer sa présence en L1 la saison prochaine.

Sylvain Opair