Ligue 1
OM – PSG (1-5) : les 3 clés du récital parisien dans le Classique
En s’imposant 5-1, le Paris Saint-Germain a marqué les esprits dans son Classique face à l’Olympique de Marseille.
En s'imposant 5-1, le Paris Saint-Germain a marqué les esprits dans son Classique face à l'Olympique de Marseille.
Un PSG barcelonesque, un OM modeste
On a vu le màªme visage du PSG d'Unai Emery que celui affiché face au FC Barcelone : de la maitrise, de la justesse technique, des combinaisons parfaites comme ce fut le cas sur le 2-0 où Javier Pastore offre une passe sublime à Edinson Cavani ou sur le cinquième où Blaise Matuidi est à la conclusion d'un mouvement monstrueux de Verratti et de Draxler”¦ Difficile de ressortir un joueur du lot tellement la prestation d'ensemble est aboutie. En face, l'OM n'a pas eu grand-chose à proposer. Son milieu de terrain « densifié » a volé en éclats, systématiquement en retard. Son attaque n'a que peu existé à l'exception de deux frappes de Payet (14e et 74e). Quant à la défense, ce fut journée porte-ouverte. Seul Yohan Pelé a sauvé les apparences”¦
Les coups de pied arràªtés parisiens ont tué l'OM
Si le PSG s'est rendu la partie facile, c'est en grande partie grâce à sa bonne gestion des coups de pied arràªtés. Le premier but, signé Marquinhos, est venu d'une combinaison sublime sur un coup-franc rapide de Marco Verratti et d'une remise de Thiago Silva (6e). Layvin Kurzawa a souvent pris le meilleur sur son vis-à -vis (12e, 56e). Thiago Silva a lui aussi marqué un but refusé pour hors-jeu (35e). D'une manière générale, quand on perd quasiment tous les duels aériens dans sa surface comme ce fut le cas de l'OM, c'est compliqué màªme si, paradoxalement, c'est sur un coup de pied arràªté offensif que Rod Fanni a marqué (70e)”¦
Tonton Pat' a pris l'eau, l'OM faible à gauche
Màªme s'il était légèrement souffrant, Patrice Evra a tenu à jouer ce Classique. Peut-àªtre qu'il n'aurait pas dû”¦ En effet, face à la vitesse de Lucas Moura, l'ex latéral de la Juventus de Turin a pris le bouillon, offrant màªme une invraisemblable situation de but au Brésilien (22e). Sentant qu'il était en délicatesse physiquement et en retard sur tous les ballons, Rudi Garcia n'a pas insisté, préférant rentrer un Henri Bedimo, lui aussi à court de forme, à la pause”¦ Cela n'a pas empàªché Lucas de marquer le 3-0 en prenant le meilleur au duel avec William Vainqueur (50e) ou Thomas Meunier de déborder l'OM par son côté gauche avant d'adresser un centre parfait au rentrant Julian Draxler (60e).
Arnaud Carond