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OM : Tremblez Marcelo Bielsa, Pascal Praud n’aime pas votre méthode…
Ce n’est plus un secret, ceux qui se considèrent comme des consultants avisés du football français aiment plus que tout faire le buzz.
Et pour y parvenir, ils sont parfois pràªts à tout, comme le prouve une nouvelle fois Pascal Praud sur l’un ses très nombreux blogs (Yahoo). Au programme, l’entraà®neur de l’OM, Marcelo Bielsa, qui inquiète déjà ce cher Pascal Praud. Allez, un extrait : ‘Je n'ai confiance en personne, màªme pas en mes adjoints.’ Qui a prononcé ces paroles ? Vladimir Poutine ? Un dictateur d'un autre âge ? Niet. J'ai lu cette phrase dans l'excellent papier que Vincent Garcia du journal L'Equipe a consacré à la méthode Marcelo Bielsa. Le nouvel entraineur de l'Olympique de Marseille n'avance pas masqué. Il dit les choses telles qu'il les pense. Ces mots évoquent la solitude pouvoir, l'exercice du commandement, une certaine faà§on de voir et de vivre l'autorité. Voici tout le monde prévenu : joueurs, staff, dirigeants, supporters et observateurs.’
La dictature est un moyen efficace
Jusque-là , on n’est pas encore scotché, màªme si une référence à Vladimir Poutine pour un simple entraà®neur d’une équipe de foot est toujours hasardeuse. La suite : ‘La dictature est un moyen efficace. Nul ne le niera. Mais la méthode est usante. Guy Roux utilisait ce procédé parce que les joueurs ne restaient pas indéfiniment à l'AJ Auxerre. L'équipe bougeait et les nouveaux subissaient l'autorité du patron sans broncher : ils savaient qu'ils partiraient bientôt. Quand on gouverne par ordonnances, quand on dirige avec la carotte et le bâton, on prend le risque de fatiguer les troupes. Evidemment pas la première année. Mais après ? Comment travailler dans la durée avec cette tension et cette menace ?(…) L'attitude de Bielsa révèle une nature : un fond de paranoà¯a anime-t-il son caractère ? Il n'est ni le premier, ni le dernier parmi les hommes (et les femmes) qui exercent le pouvoir à se méfier de ses collaborateurs. J'ai souvent observé qu'il s'agit d'une limite. Les plus grands ne craignent rien, ni personne. Remarquons aussi que les pouvoirs personnels terminent mal, en général.’ Donc, pour résumer : Bielsa est un dictateur, à§a va peut-àªtre marcher la première année, mais pas la seconde. Mais bon, rassurons-nous, Pascal Praud achève sa brillante réflexion (ou pas) en lui souhaitant bonne chance : ‘Mais n'engageons pas l'avenir. Bonne chance à Bielsa. Ayons confiance en lui.’ Ouf…