OM : Neal Maupay brise le silence sur De Zerbi et la crise qui couve à Marseille

L’attaquant de l’OM, Neal Maupay, était également en conférence de presse ce vendredi face aux médias. Et il en a dit plus sur la vie du groupe, mouvementée depuis la dernière défaite sur le terrain du Stade de Reims.

La conférence de presse de Roberto De Zerbi était attendue ce vendredi à l’Olympique de Marseille. Et de toute évidence, elle n’a pas déçu, le technicien italien étant remonté comme jamais. Mais avant De Zerbi, Neal Maupay, l’attaquant marseillais, était également venu face aux journalistes pour s’épancher sur la crise actuelle avec quatre défaites consécutives en Ligue 1 et une ambiance explosive au retour de Reims, le week-end dernier.

Maupay, au même titre que son entraîneur, y est allé franchement. Et n’a pas botté en touche au moment de parler du vestiaire. Jugez plutôt. « Si vous écrivez dans vos journaux que tout va bien, personne n’achètera vos papiers. Il faut bien mettre un peu de piquant. Mais personnellement, et en tant que membre du groupe, je peux dire qu’on est tous sur la même longueur d’ondes. Après, c’est vrai que les caractères sont différents, mais on a tous le même objectif. On est tous venus ici cette année parce que l’effectif a énormément changé et que l’objectif est la qualification en Ligue des champions. On travaille dur depuis le mois de juillet. On est passés par des moments compliqués, vous le savez : on est partis en stage, on a fait des choses pour créer un vrai groupe. Et ce n’est pas maintenant, à un mois et demi de la fin, qu’on va lâcher. Donc non, je ne nous sens pas affectés. Il n’y a pas de cassure entre le coach et nous. Au contraire, je pense que c’est dans des moments comme celui-ci qu’on peut tous en sortir grandis et encore plus proches. Comme je l’ai dit, on est venus ici en connaissant le coach. Il est tellement passionné, il tient tellement à mener à bien son projet et notre projet, que forcément, après des mauvaises performances, il y a parfois des choses à régler. Je pense que, comme dans toutes les familles ou tous les couples, il faut parfois savoir se dire les choses. Mais on est tous derrière lui, parce qu’on sait que si on veut bien finir le championnat, on a besoin de lui et de tout le monde.« 

Voilà qui est dit. Prochain rendez-vous, dimanche soir au stade Vélodrome à 20 heures 45 face à Toulouse.