Interrogé au sortir de la claque reà§ue lors du Trophée des Champions face au PSG (4-1), le président de l'OL Jean-Michel Aulas a rendu hommage à son bourreau du soir tout en revenant sur ses dernières déclarations qui ont fait polémique cette semaine.
Sportivement, d'abord, Jean-Michel Aulas n'a eu aucun mal à reconnaà®tre la supériorité du PSG sur le match du soir. « Il faut voir que l'adversaire est de qualité, avec des joueurs qui ont été très bons techniquement et physiquement au point. On avait l'impression qu'il allaient beaucoup plus vite que nous. L'adversaire nous était très supérieur màªme si, nous, on n'a pas été très bien ni très bons. Mais je ne suis pas inquiet, on a fait tellement de belles choses avant, a-t-il constaté au micro de beIN SPORTS. Paris était supérieur, avec un onze-type et dix autres extraterrestres dans le groupe. On doit les féliciter car ils nous ont pris avec un système de jeu différent de ce qu’on connaissait mais des màªmes qualités techniques et une exploitation d'une vitesse qui nous a surpris. On s'est fait transpercer sur les côtés. »
« Le PSG vit sur les subventions d'un à‰tat »
Par ailleurs, ce màªme Aulas a tenté de décrypter la portée de ses dernières déclarations polémique sur le dumping financier pratiqué selon lui par le PSG. « Avec le PSG, la relation est très bonne, on a d'ailleurs passé une très bonne journée ensemble, mais si on veut un football de valeur en France, il doit àªtre compétitif. Un champion ne doit pas terminer avec 31 points d'avance, il faut trouver un certain nombre de règles pour que les acheteurs de droits TV aient envie d'acheter franà§ais, a-t-il poursuivi. Je suis pour que les équipes soient les plus fortes possibles mais le PSG vit sur les subventions d'un à‰tat. Il faut donc faire ce qu'ont fait les Anglais et les Allemands avec des clubs qui génèrent leurs propres ressources. A Lyon, on vit grâce à des investisseurs privés. Au PSG, ce n'est pas un système libéral. »
Julien Perez