Arsenal – PSG : le geste fort de Luis Enrique qui a bouleversé la saison des Parisiens

Demain soir, le PSG dispute la demi-finale aller de la Ligue des champions sur le terrain d’Arsenal. Rendez-vous majeur au cours d’une saison réussie à tous points de vue pour Luis Enrique et ses hommes.

On le sait, la saison du PSG sera une exceptionnelle réussite si le club de la capitale s’adjuge son objectif prioritaire : la Ligue des champions. Mais l’exercice 2024-2025 s’apparente déjà à un succès avec le titre de champion de France, une finale de Coupe à venir (face au Stade de Reims) et une demi-finale de C1 à disputer face aux Gunners d’Arsenal.

Dans le quotidien L’Equipe, on apprend qu’un événement majeur a modifié la saison des joueurs parisiens. Un événement qui n’a certes pas tout fait, mais qui aurait poussé les joueurs à tous tirer dans le même sens. Cela remonte à la fin du mois de septembre 2024 avec la mise à l’écart d’Ousmane Dembélé, décision prise par l’entraîneur Luis Enrique à la suite de matches jugés moyens et surtout à cause d’un retard à l’entraînement juste avant le déplacement à Londres. Dembélé a ruminé seul et s’est offert la plus belle des réponses en enchaînant les prestations de haut-niveau depuis le début de l’année 2025.

« Début décembre, Luis Enrique fait amende honorable. »

Mais comme le précise L’Equipe, la décision de Luis Enrique a soudé le vestiaire comme rarement. Explications. « La décision de punir Dembélé est, pour Luis Enrique, un message envoyé au groupe. En s’en prenant au plus gros salaire du vestiaire, il fait clairement un exemple. Plusieurs joueurs s’interrogent et le font savoir. Cela remonte aux oreilles du président Nasser al-Khelaïfi et de Luis Campos. Les deux hommes s’en ouvrent à Luis Enrique, en prenant des gants pour ne pas le froisser. Le technicien, dont l’équipe connaît alors des résultats décevants en Ligue des champions, entend le message. Début décembre, il fait amende honorable, assurant qu’il allait mettre de l’eau dans son vin. Un discours, notamment traduit par quelques assouplissements tactiques et managériaux, appréciés par le vestiaire, qui a permis de crever la bulle et de lancer les bases d’une année 2025 plus fluide. »