Bilan – PSG : le roi est là !

Après 19 journées, les hommes de Laurent Blanc survolent la Ligue 1 (1e avec 44 points). Seuls l'AS Monaco et le LOSC parviennent à tenir la cadence exceptionnelle menée par les Franciliens.

Le premier bilan :

Il y a un an, le Paris Saint-Germain finissait champion d'automne au goal-average par rapport à l'OL et l'OM (38 points). La bande à Carlo Ancelotti suscitait de nombreuses questions par rapport à des performances pas toujours en adéquation avec sa force de frappe. En 2013-14, le club francilien a d'ores et déjà fait mieux (44 points), marqué plus de buts (44 en 19 journées contre 36 réalisations en 2012-13), concédé moins de défaites (1 contre 3 l'an passé) mais pas encore creusé le trou par rapport à ses rivaux. En Ligue des Champions et dans une poule abordable, Paris a également fait le métier en sortant premier d'une poule comprenant l'Olympiakos, le Benfica Lisbonne et Anderlecht. Bref, tous les voyants sont au vert pour les hommes de Laurent Blanc, encore en course dans toutes les compétitions.

Le Top : Ibra-vani

En début de saison, on se posait la question de savoir comme le roi Ibrahimovic allait-il tolérer l'arrivée d'une nouvelle star en attaque avec Edinson Cavani, acheté 64 M€ à Naples. La réponse a été facilement trouvée. Entre gens intelligents. Zlatan continue de « zlatanner » en pointe avec un bilan impressionnant de 23 buts et 7 passes décisives toutes compétitions confondues. Exilé à droite de l'attaque, l'Uruguayen ne se contente pas vraiment de ses miettes (18 buts, 1 passe). Cavani a màªme enchaà®né une série de douze matchs consécutifs avec un but inscrit. La classe.

Le Flop : Ménez, Pastore et tout le couloir gauche

Si ce PSG a un talon d'Achille, c'est bien sur le poste d'ailier gauche. Laurent Blanc n'est pas parvenu à trouver la bonne formule. Bien sûr, Lucas Moura est un peu au-dessus de la màªlée mais le Brésilien est un titulaire par défaut par rapport à Ezequiel Lavezzi, Javier Pastore et Jérémy Ménez. Le dernier nommé ne semble d'ailleurs plus vraiment concerné et le montre à chacune de ses sorties. Quant aux Argentins, Lavezzi alterne le chaud et le froid et Pastore est pris en grippe pour sa nonchalance par une partie du public du Parc des Princes.

L'avis de Pierre Ménès :

« L'an dernier, le PSG a été champion avec huit points d'avance en jouant souvent en contres et sans avoir une qualité de jeu flamboyante. Cette année, on a vu de très beaux matches. De très beaux buts. Bien sûr, il y a la patte de Laurent Blanc. J'en suis ravi car je me rappelle encore des propos tenus à son égard lorsqu'il s'est assis sur le banc de Paris. Après, il y a trois facteurs très importants. D'abord, il y a Thiago Motta qui, au lieu d'àªtre blessé tout le temps, joue tout le temps. Ensuite, le fait qu'Ibrahimovic soit transfiguré par rapport à l'an passé. En 2012-13, il était là pour marquer des buts. Cette année, il est là pour faire gagner son équipe et faire jouer les autres. Enfin, il y a Cavani qui est juste incroyable. »

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Ce à quoi il faut s'attendre au Mercato :

Dans la continuité de la fin du Mercato d'été, le club francilien pourrait àªtre tenté de faire signer un élément d'envergure dans l'entrejeu (Mata? Cabaye?). Au rayon départ : Jérémy Ménez –libre en juin – devrait rejoindre l'Italie, Ezequiel Lavezzi et Lucas Moura sont également cités dans les possibles partants, tout comme Javier Pastore. Enfin, le PSG doit entériner au plus vite la prolongation de Blaise Matuidi jusqu'en juin 2018 afin d'éviter tout risque de surenchères. Le cas de Laurent Blanc (sous contrat jusqu'en 2015 mais qui s'est vu offrir un nouveau bail) doit aussi àªtre étudié.

Alexandre CORBOZ