Chronique : Ibrahimovic raconte sa Coupe du monde (épisode 2)

à‰liminé en barrages avec la Suède, l’attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic est contraint de suivre la compétition devant son poste de télévision. Nous avons donc imaginé ce que pouvait faire la star scandinave, tranquillement installée sur son canapé à Malmà¶. Voici son témoignage…

« à‡a y est, toutes les équipes ont joué au moins un match dans cette Coupe du monde. J’ai évidemment suivi avec une attention toute particulière les prestations de mes collègues du PSG. Et parce qu’ils sont onze, comme dans une équipe de foot, j’ai décidé d’attribuer un note et un commentaire à chacun d’entre eux en fonction de leurs performances, comme un vrai journaliste.

C’est parti !

Savatore Sirigu (Italie, 6) : j’étais content que Buffon soit blessé. Non par sadisme, mais parce que à§a a permis à Salvatore de montrer ce dont il est capable. On ne parle jamais de lui alors que c’est un vrai bon gardien depuis que je lui envoie mine sur mine à l’entraà®nement. Le monde entier a pu voir combien je l’avais fait progresser.

Thiago Silva (Brésil, 6) : en fin de saison, on disait que Thiago se préservait pour la Coupe du monde. Mais vu le niveau du Brésil et le sien, j’en conclus qu’il se préserve en fait pour le début de la prochaine saison avec Paris. Et s’il joue mal en début de saison prochaine, c’est qu’il se préservera pour la finale de la Ligue des Champions. Si avec à§a, on la gagne pas !

David Luiz (Brésil, 4) : autant le prévenir avant qu’il rejoigne le PSG, sa coiffure, à§a ne va pas. Le catogan est la seule extravagance capillaire autorisée au Camp des Loges en ma présence.

Lucas Digne (France, non noté) : non, sérieusement, il joue au PSG, lui ? Je m’en souvenais màªme pas… ‘Faut dire, il occupe chez les Bleus la màªme place qu’à Paris : le côté gauche du banc.

Maxwell (Brésil, 9) : le meilleur joueur brésilien. D’abord parce que les autres ont été nazes, ensuite parce que je suis incapable de faire preuve d’objectivité au sujet de mon grand pote Maxou…

Blaise Matuidi (France, 7) : comme toujours, Blaise a couru pour deux afin de combler les brèches dans la défense des Bleus et d’apporter du soutien en attaque. à‡a aussi, c’est moi qui lui ai appris. Sachant que je refuse de faire le moindre travail défensif et d’effectuer plus de deux sprints par match, Blaisou a dû s’adapter…

Yohan Cabaye (France, 3) : non mais je ràªve. Quand c’est Zlatan, il est pas fichu de me mettre un bon ballon alors je suis quand màªme assez facile à viser, mais quand c’est Benzema, vas-y que j’te fasse des ouvertures millimétrées. Peut-àªtre que Cabaye m’en veut toujours depuis que j’ai dit que je ne le connaissais màªme pas avant son arrivée au PSG…

Marco Verratti (Italie, 4) : Marco, je t’ai vu, tu t’es encore engueulé avec un arbitre. Je t’ai déjà dit de ne plus le faire, c’est mal. Il n’y a que Zlatan qui a le droit d’insulter les hommes en noir ou de leur hurler dessus. C’est un de mes petits privilèges et j’y tiens !

Thiago Motta (Italie, 4) : aucun tacle en retard, aucun coup en douce, aucun ballon dégagé en touche pour gagner du temps… Thiago, tu n’es plus le màªme. Que t’arrive-t-il ?

Ezequiel Lavezzi (Argentine, 8) : Pocho, tu n’as joué aucun rôle dans la victoire de l’Argentine sur la Bosnie-Herzégovine mais tes conneries m’ont bien fait marrer. à‡a résume ta carrière au PSG. Et c’est pour à§a que je veux que tu restes.

Edinson Cavani (Uruguay, 5) : Edi, je t’aime bien, mais il serait tant que tu comprennes que c’est moi qui te rends meilleur. Et qu’à chaque match moyen, tu regretteras un peu plus d’avoir pleurniché pour prendre ma place au poste d’avant-centre… »

Lire aussi :– Chronique : Ibrahimovic raconte sa Coupe du monde (épisode 1)

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