PSG – Di Maria : « On peut tranquillement lutter contre le Real ou le Barça »

Dans un long entretien à Marca à moins d'une semaine du choc PSG – FC Barcelone, Angel Di Maria s'est confié.

Angel Di Maria a notamment parlé de ses difficultés d'adaptation au style de jeu prôné par Unai Emery : « Au début je jouais dans une position dans laquelle je n'avais pas d'habitudes. J'ai essayé, mais je n'y suis pas arrivé, et les choses ont changé petit à petit. L'équipe s'est mise à progresser et moi aussi (”¦) L'approche tactique d'Emery ? Cela a été une des choses que j'ai eu le plus de mal à comprendre. Vous le savez, j'aime courir partout de manière un peu désordonnée. Lui veut que le joueur occupe son espace et face un pressing à son poste. Je commence à comprendre. Et à§a me plait. »

« L'an dernier, nous étions du niveau du Real »

Quant à savoir si le PSG avait le niveau du Real Madrid ou du FC Barcelone, l'ancien Mancunien répond par l'affirmative : « Il y a des joueurs d'une énorme qualité. Un joueur comme Marco Verratti, désiré par le Real Madrid et Barcelone, apporte une plus-value à l'équipe. Je crois que le PSG peut tranquillement lutter contre le Real ou le Barà§a. La saison dernière, nous étions du niveau du Real et nous avons fait un grand match à Bernabéu. Le Real a parfois cette chance de marquer le but qui donne la victoire. Mais dans ce match nous avons été meilleurs qu'eux. »

« Le Barà§a dans un grand jour peut faire des désastres »

Assurant que le choc face à Barcelone n'était pas une obsession dans le vestiaire, Di Maria redoute quand màªme Lionel Messi, un « joueur différent des autres » et qui compose « la meilleure des attaques » avec Luis Suarez et Neymar : « Face à nous, ils chercheront à passer en quart de finale de la C1, nous tenterons de faire mieux qu'eux, tout en sachant qu'un Barà§a dans un grand jour peut faire des désastres. Si nous jouons notre jeu, avec la possession du ballon, nous pouvons faire souffrir le Barà§a. Après quand nous aurons des occasions, il ne faudra pas les manquer, parce que eux, ils ne pardonneront pas. »

Arnaud Carond