LFP : en voulant tacler Javier Tebas pour défendre le PSG, Didier Quillot se couvre de ridicule

Sauf qu’il a tapé à côté…

On le sait, la LFP est à fond du côté du PSG. Paraà®t-il comme avec tous les autres clubs de L1 et de L2 mais sans doute que le club de la capitale a-t-il droit à certains égards (tous ses matches de championnat à 17h pour àªtre diffusés en Asie…) du fait que son actionnaire majoritaire est aussi celui qui achetait les droits TV à prix d’or. De fait, le président de la Ligue, Didier Quillot, ne manque pas une occasion de critiquer son homologue espagnol, Javier Tebas, grand pourfendeur du dopage financier.

Il l’a encore aujourd’hui lors du ThinkFootball 2019 : ‘Je remercie Martina Olivas – la directrice député de LaLiga- d’àªtre venue cet après-midi à Paris pour assister au ThinkFootball 2019.C’est dommage que Javier Tebas ne soit pas venu. On a beaucoup parlé de lui cet après-midi mais on ne l’a pas vu. C'est dommage qu’il ne soit pas venu à Paris, car on aurait pu parler ensemble de l'endettement du foot espagnol”¦’.

Oui, il aurait dû. Et il se serait couvert de ridicule. Car le football espagnol, après effectivement des années de non régulation, a mis en place sa propre DNCG, qui est beaucoup plus stricte que son homologue franà§aise. Les clubs sont ainsi contrôlés tous les trimestres et des clubs comme Reus en difficulté financière sont tout simplement rayé de la carte. Contrairement à une grande croyance populaire franà§aise, le Real Madrid et le FC Barcelone ne sont pas au bord de la banqueroute. Eux au moins engrangent des bénéfices énormes, contrairement au PSG pré-Qatari, à l’OM ou à l’OL. Mais à§a, Didier Quillot préfère faire semblant de ne pas le savoir…

R.N.