Que nos amis troyens ne se vexent pas, mais passer d'un quart de finale de Ligue des Champions au Nou Camp à un match avancé de 32e journée de Ligue 1 au stade de l'Aube, c'est un peu comme rompre avec Jessica Alba et se consoler dans les bras de Jackie Sardou.
Autant dire qu'il ne va pas être aisé pour l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti de remotiver ses troupes. Pour l'aider, voici dix bonnes raisons, sérieuses ou farfelues, pour lesquelles le club de la capitale n'a absolument pas le droit de se relâcher face au dernier de Ligue 1.
1) Paris n'est pas encore champion. Une défaite dans l'Aube combinée à un succès de l'OM face à Lille demain soir ramènerait les Phocéens à quatre longueurs seulement.
2) La dernière victoire du PSG en terre troyenne remonte au 19 octobre 2002 (2-1). Les buteurs parisiens s'appelaient à l'époque Martin Cardetti et Ronaldinho. Il s'agit même pour l'instant de la seule victoire parisienne de l'histoire dans cette affiche. Certes, les deux équipes ne se sont affrontées que six fois, mais il est urgent d'améliorer ce bilan.
3) Le gardien parisien Salvatore Sirigu reste sur 200 minutes sans encaisser de but en championnat. Plus que 976 petites minutes pour battre le record du Bordelais Gaëtan Huard en 1992/93 !
4) Si Troyes l'emporte face au PSG, ce dont le Barça n'a pas été capable, Lionel Messi va vouloir y signer pour franchir un palier. Et comme le PSG ne va recruter que Ronaldo cet été, la lutte pour le titre de champion 2013/2014 sera déjà mal engagée...
5) À l'ESTAC évolue un certain Camus. Au Paris Saint-Germain-des-Prés, on est plutôt Sartre.
6) L'ESTAC compte dans ses rangs deux anciens Parisiens sur lesquels le PSG ne comptait plus : Granddi Ngoyi et Jean-Christophe Bahebeck. Un succès troyen prouverait de façon irréfutable que le club de la capitale a fait une erreur en recrutant Blaise Matuidi et Zlatan Ibrahimovic pour les remplacer.
7) Le match dans le match opposera les Parisiens Thiago Silva/Motta ou milieu aubois Xavier Thiago pour le titre très disputé de meilleur Thiago de Ligue 1. Ça, c'est de l'enjeu.
8) En cas de défaite, Leonardo ne pourra pas dire que son équipe se prépare pour l'Europe. Parce que l'Europe, depuis mercredi, bah y en a plus.
9) Un succès de la lanterne rouge face au leader nous obligerait à reconnaître la portée visionnaire de l’œuvre de Céline Dion. Pitié, non.
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10) Pouvoir se vanter d'avoir gagné à Troyes, alors qu'eux étaient onze, ça n'a pas de prix.
Si avec tout cela, les joueurs du PSG ne sont pas capables de puiser dans leurs ressources pour battre Troyes ce samedi à 17 heures, on ne peut plus rien faire pour eux...
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