PSG – Bastia EXCLU Sablé : « On ne sera pas à dix derrière »

Pour Julien Sablé, le milieu de terrain du club corse, il n'y a aucune raison de faire des complexes.

But ! Paris : Julien, le Parc des Princes c'est déplacement toujours particulier ?

Julien Sablé : C'est une chance. Après, je n'ai pas encore joué contre eux cette année, car je suis arrivé à Bastia après. Màªme si il y a forcément une grande attente autour de ce club, je trouve qu'on leur met trop de pression. C'est un peu l'état d'esprit franà§ais. D'un côté, on sent que les gens aimeraient qu'ils écrasent tout le monde, mais j'ai aussi le sentiment que à§a en em”¦ beaucoup qu'ils soient devant. C'est de la jalousie. Je trouve que c'est une bonne choses qu'on ait une équipe comme le PSG, qui va pouvoir rivaliser avec les meilleurs d'Europe. Paris nous ramène également de très bons joueurs alors que la tendance est plutôt aux départs de nos talents franà§ais. Je crois qu'il faut remercier le PSG.

Au match aller, à§a avait été compliqué pour Bastia (0-4). Mais quand on voit une équipe comme Ajaccio qui a décroché le nul récemment au Parc, à§a vous donne quelques idées ?

C'est un peu la complexité pour les Parisiens. Ils doivent toujours àªtre à fond car le PSG est l'équipe à battre. Nous, on sait qu'on n'a rien à perdre. Après à Bastia, on ne fermera pas le jeu, ce n'est pas notre philosophie. On ne sera pas dix derrière. On ne sait pas le faire et on a des joueurs capables de faire la différence. Mais, honnàªtement, pour espérer faire un résultat, il faudra que le PSG ne soit pas dans un grand jour et qu'à l'inverse, nous soyons dans un très bon jour. Il ne faudra faire aucune erreur. Si vous prenez un but, c'est mission impossible car dès qu'ils marquent, les Parisiens sont libérés. Mais on jouera le coup à fond.

Restez-vous confiant pour la fin de saison ?

Bien sûr. Il y a un groupe de qualité. Mais le plus dur est à venir. Il faudra voir à la mi-mars, dans quelle position et dans quel état d'esprit nous serons. Car généralement, le maintien se joue dans les dix derniers matches. On a les arguments et l'expérience pour àªtre pràªts pour le sprint final. Et puis je reste persuadé que les équipes qui prônent le jeu sont récompensées à la fin.

Recueilli par Julien DELORS

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