L'impression d'àªtre complètement passé à côté de l'événement plombait l'atmosphère.
Une cible est dans le viseur du vestiaire du PSG : Laurent Blanc. D'après le quotidien Aujourd'hui en France, les joueurs n'ont toujours pas compris ce qui l'a poussé à imaginer un système inédit avec trois défenseurs centraux et un milieu à cinq contre Manchester City mardi soir à l'Etihad Stadium (1-0). Ce système, imposé sans concertation particulière auprès des joueurs cadres, avec seulement deux séances de préparation dans les jambes, se voulait pourtant une réponse à un vÅ“u formulé par une partie du vestiaire à l'issue du match aller. Le problème viendrait du timing de sa mise en place.
Blanc a pris son vestiaire à contre-pied
D'après L'à‰quipe, le vestiaire parisien aurait ainsi appris la nouvelle dans l’après-midi du match ! Et c’est peu dire que, pour certains d’entre eux, à§a a été la stupeur. Notamment chez les cadres étrangers qui ont déjà plusieurs fois regretté que le staff parisien ne les fasse pas davantage travailler tactiquement aux entraà®nements. Ils auraient été d’autant plus stupéfaits que la veille, pour le dernier entraà®nement, lors de la petite opposition à dix contre dix, ils avaient joué en… 4-3-3, comme d’ordinaire.
Certains cadres ont poussé pour écarter le 3-5-2
Certains cadres auraient tenté, selon certaines sources, de faire passer le message au staff que ce schéma n’était pas adapté. Sans succès. Ce bide tactique fait malheureusement écho au choix de Blanc d’aligner Serge Aurier comme titulaire au poste de latéral droit lors du match aller. Là encore le vestiaire, qui apprécie pourtant l’Ivoirien, a été décontenancé. Il n’a pas compris cette décision, que ce soit sur le plan moral ou sportif, prise au détriment d’un autre élément de l’effectif également très aimé : Marquinhos.
Julien Perez
