PSG : ces 4 remplaçants qui ont failli coûter cher à Nancy (2-1)

Malgré la victoire (2-1), les habituelles doublures ont manqué l’occasion de se signaler.

Presnel Kimpembe

Les absences de Maxwell et Layvin Kurzawa ont contraint l'entraà®neur parisien à aligner l’habituel stoppeur sur le flanc gauche de sa défense. Un poste auquel on ne devrait pas le revoir de sitôt. Plutôt bon durant le premier acte, Kimpembe a souffert par la suite, commettant beaucoup d’imprécisions en relance et de fautes aux abords de sa surface. C’est sur l’une d’entre elles que Benoà®t Pedretti délivre une passe décisive vers Alou Diarra pour la réduction du score lorraine.

Thomas Meunier

Difficile de cerner le niveau de l’international belge. Capable à quelques minutes d’écart de délivrer un centre parfait ou de tenter une combinaison que lui seul comprend, le remplaà§ant de Serge Aurier a moins souffert que Kimpembe après la pause. Pour autant, l’ancien du FC Bruges ne dégage pas l’assurance que son statut d’international devrait lui conférer. En fin de compte, on a l’impression que Meunier sera performant si son équipe tourne bien mais ne surnagera jamais.

Grzegorz Krychowiak

Moins bien considéré que Thiago Motta par ses partenaires et certains supporters du PSG, l’international polonais n’a pas profité de ce déplacement pour casser son image de joueur mal dégrossi. Quelques contrôles moyens et une absence totale de prise de risque à la passe sont en effet venus rappeler les limites techniques de la sentinelle Rouge et Bleu. Mais le plus étonnant, c’est que ‘Krycho’ a également souffert dans le combat physique face aux milieux nancéiens.

Jonathan Ikoné

Tout comme Kimpembe, on n’attendait pas monts et merveilles du joueur de 18 ans, qui fàªtait sa première titularisation en Ligue 1. Irréprochable au niveau du replacement défensif, Ikoné a en revanche souffert chaque fois qu’il lui a fallu prendre l’initiative en attaque, hésitant chaque fois entre donner le ballon et tenter sa chance en solo. Son rendement limité ferait presque passer sa présence au coup d’envoi, à la place de Ben Arfa ou Jesé, pour une provocation d’Emery.

Sylvain Opair