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Ligue 1

PSG : ces SMS qui accablent Neymar dans son affaire de viol supposé

L’attaquant du PSG Neymar risque une peine de prison au Brésil pour son affaire de viol présumé datant du mois dernier à Paris.

L'attaquant du PSG Neymar risque une peine de prison au Brésil pour son affaire de viol présumé datant du mois dernier à Paris.

Neymar s'est mis dans la panade. L'attaquant brésilien du PSG est en effet accusé d'avoir violé une jeune femme à Paris le 15 mai dernier. Selon le procès-verbal, que L'à‰quipe a pu consulter, l'intéressée assure avoir sympathisé, depuis le Brésil, sur Instagram avec le joueur, qui lui aurait offert un billet d’avion pour Paris.

Arrivée au Sofitel, près de l'Arc de Triomphe, la jeune femme y aurait retrouvé Neymar vers 20 heures. Ils auraient flirté avant que le joueur, qui avait bu selon la plaignante, ne se montre violent et l’agresse sexuellement. La victime présumée est rentrée deux jours plus tard au Brésil, « émotionnellement perturbée » et avec la « peur de porter plainte », selon ses déclarations consignées dans le procès-verbal.

Une version rapidement démentie par le père de Neymar et ce dernier par la suite. Selon des SMS montrés par le joueur, la rencontre aurait toutefois bien eu lieu le mercredi 15 mai, avant 20 heures. Peu avant, Neymar écrit à la jeune femme : « J'ai déjà bu, je suis déjà un peu bourré. » Puis un autre message : « J'arrive ! »

Neymar a aussi envoyé des messages à la plaignante, après leurs ébats. « Il y aura un match retour », plaisante-t-elle avant de lui lancer un défi : « Tu vas te dégonfler ? » Neymar réplique : « Bien sûr qu'on va encore coucher ensemble. » Ils promettent de se revoir le lendemain.

Le jeudi 16 mai, les messages se poursuivent normalement. Il est question de couleur de lingerie et de vin blanc ou rosé pour entamer le « match retour ». Ce que n'avait peut-àªtre pas prévu le clan Neymar, c'est la volonté de la DRCI, chargée de la répression des crimes informatiques, d'enquàªter sur la divulgation par le joueur de « scènes de sexe, de nues ou de pornographie, sans le consentement de la victime ». Un délit passible d'un à cinq ans de prison au Brésil.

Comme les messages rendus publics ont été édités et, pour certains, floutés, le téléphone portable de Neymar va faire l’objet d’une expertise technique. L'avocat de la plaignante ne s'est pas encore exprimé sur cette affaire, pour laquelle la police brésilienne devrait très probablement solliciter ses homologues franà§ais, les faits s'étant déroulés à Paris.

JP

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