PSG – EAG (4-0) : ces 4 joueurs en feu qui peuvent emmener Paris au titre

Quatre hommes en particulier se sont distingués.

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Edinson Cavani toujours plus complet

Jamais l’avant-centre du PSG n’a semblé habité par une telle confiance. Et un joueur en confiance tente des choses nouvelles. Une passe décisive parfaite en première intention, par exemple, sur l’ouverture du score d’Angel Di Maria. Plus fort encore, Cavani a inscrit ses deux buts après s’àªtre emmené le ballon, lui qui éprouve tant de difficultés, d’habitude, dans cette filière de jeu. Le Matador s’est juste permis de rater un but tout fait de la tàªte à la 62e minute, histoire que ses détracteurs aient quelque chose à lui reprocher. Mais des détracteurs, le meilleur buteur de Ligue 1 en a-t-il encore ?

Angel Di Maria, l’homme de 2017

Interrogé par Canal+ avant la rencontre, l’international argentin expliquait avoir eu besoin d’àªtre mis en concurrence avec Julian Draxler pour donner à nouveau sa pleine mesure. Di Maria a joint les actes à la paroles en étant le joueur le plus entreprenant de son équipe avant la pause, puis en ouvrant le score peu avant l’heure de jeu. Une superbe ouverture à destination de Cavani est venue parachever le récital de Fideo. Un de plus en 2017 après celui face au Barà§a en Ligue des champions (4-0) ou celui de samedi dernier contre l’AS Monaco (4-1). L’ange est redevenu un ailier diabolique.

Verratti – Pastore, les artistes associés

Les stats ne disent pas tout en football. Celles de Javier Pastore, entré en jeu à 0-0, sont restées vierges ce soir. Pourtant, son arrivée sur le terrain a coà¯ncidé avec le réveil parisien. Parce que ses partenaires savent tout de sa vision de jeu et que ses contrôles sont toujours dirigés vers l’avant, Pastore provoque, par sa seule présence, le mouvement autour de lui. Quant à Marco Verratti, tout heureux de trouver un partenaire de jeu à son niveau, il semble plus inspiré lorsque le numéro 10 le rejoint. La talonnade géniale de l’international italien sur le deuxième but est une oeuvre d’art à elle-seule.

Sylvain Opair