Un choix qui fait tache après coup.
« La récompense peut paraà®tre incongrue. » Le quotidien Aujourd'hui en France ne s'y est pas trompé. Après l'enchaà®nement de deux résultats négatifs, samedi contre Montpellier (0-3) et mardi face à Ludogorets (2-2), Unai Emery a accordé à ses joueurs deux jours de repos d'affilée, hier et aujourd'hui, alors que se profile un match au sommet contre l'OGC Nice, dimanche au Parc des Princes. Une coupure qui apparaà®t comme farfelue après la prestation timorée livrée par son équipe face aux Bulgares et qui est d'ailleurs analysée telle quelle par les spécialistes en la matière. « Du temps de Carlo Ancelotti, les joueurs n'avaient jamais deux journées de repos consécutives dans les semaines à trois matchs, se souvient Gilles Bourges, l'ex-entraà®neur des gardiens du PSG. Cela dit, Emery peut estimer que les titulaires ont été beaucoup sollicités ces dernières semaines et qu'ils ont justement besoin d'un break pour retrouver de la fraà®cheur physique et surtout mentale. »
« Il est assez rare de procéder comme le fait Unai Emery »
Alexandre Marles, ex-responsable de la préparation physique du PSG, a également du mal à comprendre comment les joueurs aussi habitués à enchaà®ner les rencontres aient pu bénéficier de cet éparpillement à l'heure d'une moblisation souhaitée avant de se mesurer au leader nià§ois. « Il est assez rare de procéder comme le fait Unai Emery, surtout dans la foulée d'un match à domicile, souffle-t-il dans le journal francilien. Mais il a dû considérer que c'était la dernière occasion de souffler avant la tràªve hivernale le 21 décembre au soir. » Nul doute qu'un mauvais résultat dimanche soir jetterait des doutes sur la préparation d'Emery, en plus de ses choix sportifs discutables.
JP