Mais l'ancien gardien de but reste viscéralement attaché au club de la capitale. Désormais consultant pour France Télévision, il revient sur ses années parisiennes, donne son point de vue sur l'équipe actuelle et lance le quart de finale contre Saint-Etienne.
But! Paris : Jérôme, si je vous dis PSG, qu'est-ce que à§a vous évoque ?
Jérôme ALONZO : Beaucoup de gens pensent que c'est sept ans de ma vie, mais c'est beaucoup plus ! Quand tu te promènes dans le Parc des Princes, en bas, il y a des photos de toute les équipes depuis la création du club en 1970. Et si tu regardes bien, en 1976, un petit garà§on brun pose avec les joueurs : c'est moi ! A cette époque, mon père était directeur du centre de formation. J'avais été désigné mascotte officielle du PSG et c'est moi qui entrait avec le ballon du match. J'ai la prétention de connaà®tre ce club comme peu de monde. J'ai donc la légitimité pour l'aimer, mais aussi pour en parler.
Que vous inspire le parcours du PSG cette saison ?
Je n'ai pas pour habitude de crier avec les loups. Si Carlo Ancelotti a lancé le mot crise après la défaite face à Rennes, c'est pour qu'on lui lâche un peu la grappe. J'ai relu l'interview, il a dit : ‘Oui, oui, vous pouvez parler de crise”¦’ . J'espère qu'il l'a fait aussi pour titiller ses joueurs. Après, on est en droit d'attendre plus. Ancelotti est là depuis presqu'un an et on reste sur notre faim. C'est trop long à se mettre en place. A leur décharge, à mon époque, quand les équipes jouaient face à nous, elles voulaient faire le match de leur vie. Aujourd'hui, c'est décuplé. Et les gens ne se rendent pas compte de à§a. à‡a n'excuse pas tout. Mais quand tu as onze morts de faim face à toi, qui en plus sont de bons joueurs de Ligue 1, c'est pas honteux de perdre. L'A.S.Saint-Etienne aurait battu toutes les équipes de Ligue 1 le jour où elle s'est imposée à Paris. Rennes, si c'est pas au Parc à 9 contre 11, contre n'importe qui, ils perdent 4-0.
Le PSG n'a pas le droit à l'erreur, une élimination en quart de finale de la Coupe de la Ligue ferait tâche”¦
Perdre contre Saint-Etienne au Parc, oui, tu n'as pas le droit. Après, perdre à Geoffroy-Guichard en plein mois de novembre, à§a arrive à tout le monde. Ce ne sera pas les premiers ni les derniers. à‡a ne me choquerait pas.
Saint-Etienne est-il un club auquel on reste attaché ?
Oui, viscéralement. Tu es marqué au fer rouge. Et pour anticiper la question de celui que je préfère, je réponds on ne choisit pas entre son père et sa mère . J'ai eu la chance d'enchaà®ner les deux. Je suis un privilégié.
Propos recueillis par Julien DELORS
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jérôme Alonzo dans But! Paris, en vente ce mardi
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