par La rédaction

PSG : Faut-il vraiment avoir peur de Valence ?

Pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le sort a placé Valence sur la route du Paris Saint-Germain.

Un tirage qui peut paraître favorable au regard de la saison en dents de scie des partenaires d'Adil Rami, mais qui possède les ingrédients du piège parfait.

Troisième du précédent exercice de la Liga (à 30 longueurs du FC Barcelone et 39 du Real Madrid), le Valence CF a entamé péniblement sa saison en championnat.  A tel point qu'à la veille de la sixième journée du groupe F de la phase de groupe de la C1 contre le Losc, le président Manuel Llorente Martin a remplacé son entraîneur Mauricio Pellegrino par Ernesto Valverde  après une défaite à  domicile face à la Real Sociedad (2-5, le 1er décembre dans le cadre de la 14ème journée).

Si le club Ché a connu un début compliqué en championnat,  sa poule de Ligue des champions, qui comprenait le dernier finaliste de l'épreuve, le Bayern Munich, Lille et  les Biélorusses du Bate Borisov a été relativement bien maîtrisée. Les coéquipiers d'Aly Cissokho, débarqué cet été à Mestalla en provenance de l'OL, ont terminé ce mini championnat avec une seule défaite sur la pelouse allemande et une deuxième place derrière le géant bavarois, pour un total de treize points (quatre victoires, un nul et une défaite).

"Retrouvailles" programmées

Les acteurs de cette double confrontation sont unanimes. Le tirage n'a rien de simple. Ainsi Sofiane Feghouli, le milieu de terrain algérien de l'équipe espagnole qui retrouvera pour l'occasion son club préféré, déclarait dans les colonnes de "l'Equipe": "Jouer à Paris, la ville où j'ai grandi, devant ma famille, cela fait chaud au cœur." S'il apprécie son futur adversaire, il ne lui fera aucun cadeau: "Valence peut faire quelque chose de très intéressant et pourquoi pas une éventuelle qualification en quarts."

Adil Rami, qui regrettait sur son compte Twitter d'affronter un adversaire qu'il connaissait déjà, rejoignait son jeune équipier sur les chances de succès: "Paris!!! j'aurais préféré un stade que je connais pas , mais c’est un bon tirage." Ce qui est sûr en revanche, c'est que Paris n'avance pas en terrain conquis. Leonardo, passé par Valence de 1991 à 1993, confiait ainsi à l'Equipe qu'il "est toujours difficile de savoir si c’est bien. C’est seulement après le match qu’on le saura. On va jouer un match difficile contre une équipe de Valence qui a de l’expérience. On espère bien faire. On est vraiment content d’être là." Si les joueurs se connaissent, cet affrontement sera le premier entre les deux clubs en compétition officielle.

Pour se qualifier et retrouver les quarts de finale, un stade qu'ils n'ont plus atteint depuis 1995 et une qualification acquise contre le FC Barcelone, les protégés de Carlo Ancelotti seraient bien inspirés de prendre exemple sur les jeunes du club qui avaient facilement disposés de Valence CF lors de l'Emirates Cup en juillet 2007 (3-0).

Stéphane Gardent

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Pour résumer

Pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le sort a placé Valence sur la route du Paris Saint-Germain.

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