Kevin Gameiro, l’attaquant de l’Atlético Madrid, a fait son trou en Espagne après avoir souffert du côté du PSG.
Arrivé juste avant le début de l’ère qatarie, Kevin Gameiro a ensuite souffert de l’ombre de Zlatan Ibrahimovic au PSG. Dans les colonnes de France Football, Gameiro estime néanmoins qu’il a eu une grande part de responsabilité dans cette situation. « Je ne me suis pas assez battu. J'ai été trop défaitiste face aux choix qui étaient faits. J'allais sur le banc, presque par habitude. Quand un joueur vit cette situation de remplaà§ant presque comme une fatalité, c'est foutu pour lui. Quand un joueur comme Ibrahimovic ne veut jamais sortir, tu n'as aucune chance de jouer. Je voyais bien la différence sur le terrain aussi. Je n'arrivais pas à en imposer à mes partenaires pour qu'ils me recherchent dans le jeu aussi bien que Zlatan. Avec son charisme, il n'a presque pas besoin de trop courir pour que les autres lui fassent des passes. Il me manquait à§a ».
Pour Gameiro, la grosse erreur de son passage parisien a été de ne pas penser plus à lui, trop habitué au sens du collectif inculqué du côté de Lorient. « Mon côté altruiste était une qualité à Lorient. Mais c'est devenu un problème à Paris. à‡a donnait l'impression que je n'étais pas assez tueur. J'étais peut-àªtre aussi trop gentil quand dans un match, je laissais un penalty à Mvuemba alors que je venais de faire un hat-trick et que j'étais en course pour àªtre meilleur buteur. À Paris, ce genre de truc, c'est perà§u comme une faiblesse. ëtre sympa, pourquoi pas, mais il faut savoir àªtre égoà¯ste. Il y a plein de gars gentils qui sont des enflures sur un terrain », a estimé Gameiro.
Julien Pédebos