PSG : La leçon tactique de Beckham

Mais il ne cache pas son envie de se déporter sur un côté.

Vif, bagarreur et précis : mercredi soir, David Beckham n’a pas fait tâche, dans la salle des machines parisienne. Lui que l’on imaginait toujours aussi souple de la cheville mais moins apte à enchaîner les courses, a démontré qu’à 37 ans, il gambadait encore. Et ce même si les Marseillais, positionnés très bas sur le terrain, ne l’ont pas véritablement gêné dans la relance.

Dans les colonnes de l’Equipe du jour, l’Anglais analyse sa performance : « Carlo voulait que je sois un meneur de jeu en position basse. Les matchs précédents, j’avais regardé attentivement la manière dont Marco et Blaise évoluaient dans cette zone, comment ils demandaient la balle aux défenseurs pour pouvoir faire la même chose qu’eux, au moins dans le même esprit. Je veux amener quelque chose à l’équipe, ne pas la perturber ».

« La force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres »

Et celui que l’on pensait désormais abonné à jouer dans l’axe, ne perd pas espoir d’évoluer encore sur le flanc droit de la formation parisienne : « C’est une position que j’ai occupée pendant des années. Je pense que je pourrais encore jouer dans le couloir s’il le fallait. Même dans mes jeunes années à Manchester, je n’étais pas un ailier, plutôt quelqu’un qui travaillait sur le côté et qui centrait. La force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres ».

Des facultés, qui semblent s’adapter parfaitement avec le plan du jeu parisien, favorisant les longs ballons pour faire parler la vitesse de ses attaquants. Et à ce petit jeu, Beckham pourrait bien se transformer en pourvoyeur principal de petits caviars. Dans l’axe, comme sur un côté.

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