Quelques minutes seulement après l'officialisation du départ d'Edinson Cavani au PSG, le président du Napoli Aurelio De Laurentiis s'est fendu sur le site officiel du club italien d'une lettre ouverte à l'adresse de l'international uruguayen.
S'il souhaite bonne chance à son ancienne star, le dirigeant semble également lui reprocher à demi-mot son départ.
Cher Edy,
Le jour que je redoutais tant est arrivé. À partir de maintenant, tu n’es plus notre Matador, mais un joueur du Paris Saint-Germain. J’ai espéré jusqu’au dernier moment que tu reviennes, mais au fond de moi, je savais que ce ne serait pas le cas.
Tu sais qu'il s'agit là du plus grand chagrin pour les supporters du Napoli, pour qui tu étais une très grande fierté. Le prix qu'on te donnait chaque année pour ton engagement n'était pas une récompense suffisante. Même un contrat jusqu’en 2017 à tes conditions. Mais tout le monde fait ses choix, et je ne t’en veux pas.
J’espère que les supporters non plus ne t’en veulent pas parce que tu nous a offert 104 buts et autant de jours merveilleux et passionnés. Tu laisses un maillot et un peuple qui t’aimaient depuis le jour de ton arrivée, depuis la nuit de ta présentation au cours de laquelle tu nous avais immédiatement impressionnés.
Aujourd’hui, tu as choisi une grande ville et un grand club émergent. Mais je le répète, je ne t’en veux pas. Tu as fait ton choix. Nous te serons toujours reconnaissants et nous nous retrouverons peut-être bientôt, en tant qu’adversaires. Amis, mais adversaires quand même. Ce sera une grande fête et ce serait fantastique d’essayer de te battre.
Salut mon ami. J’espère pour toi que tu as fait le bon choix.
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Quelques minutes après l'officialisation du départ d'Edinson Cavani au PSG, le président du Napoli s'est fendu d'une lettre d'adieu à l'Uruguayen.
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