PSG : Lavezzi a changé de dimension

Buteur, passeur et surtout très actif sur le terrain, l’Argentin est devenu indispensable.

Les supporters commençaient à perdre un peu patience. Entre ses premiers pas timides avec le PSG et ses blessures à répétition, beaucoup s’interrogeaient sur les 31 millions d’euros (plus 5 de bonus) déboursés par le PSG pour recruter l’attaquant de Naples. Depuis deux mois, le doute n’est plus permis. Ezequiel Lavezzi est tout simplement le meilleur parisien. Sur le front de l’attaque, il créé du désordre dans toutes les défenses de France et d’Europe.

Depuis le début de saison, il a déjà inscrit 11 buts. Dont un dernier décisif face à Valence en huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions (1-1). Et s’il était parfois un peu moins altruiste, il pourrait facilement augmenter ses statistiques !

« Vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi »

Généralement peu bavard depuis son arrivée à Paris, Ezequiel Lavezzi s’est confié à “L’Equipe” : “Je suis satisfait mais je peux donner encore plus. Je n’ai pas encore retrouvé mon niveau de Naples. O.K., je dois m’adapter à une nouvelle vie depuis l’été dernier. Mais cela ne m’empêche pas d’être très exigeant envers moi-même. Je sais que je dois faire mieux. Etre plus régulier, par exemple. Ou marquer plus de buts qu’en Italie, où j’avais un autre rôle, il est vrai. Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi. »

Sifflé puis adulé

Et avec un Ezequiel Lavezzi au sommet de son art, le PSG peut prétendre viser très haut. En Ligue 1, bien sûr, où le club de la capitale a fait un grand pas vers le titre après sa victoire dans le “Clasico” mais également en Ligue des champions. On l’a vu face à Valence, l’Argentin a frappé la rencontre de son empreinte. Ne lui manque plus qu’un brin de réussite supplémentaire pour tout casser. Mais le Parc ne s’y trompe pas : après l’avoir copieusement sifflé au cœur de l’automne, les supporters ont scandé son nom à plusieurs reprises durant la seconde mi-temps du “Clasico”, alors que dans le même temps, Ibra était sifflé. La roue tourne pour Lavezzi.

Julien DELORS

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