PSG : le cas Neymar sous vigilance accrue des arbitres de L1
Neymar victime d’une cabale des défenseurs de Ligue 1, les arbitres français sont particulièrement vigilant à son cas.
Victime de 58 fautes depuis le début de la saison en Ligue 1 (soit six de plus que son dauphin Malcom), Neymar a de plus en plus de mal à maà®triser ses nerfs face à la cabale dont il s'estime victime.
Du côté des arbitres, on prend le problème très au sérieux comme l'explique le patron des arbitres, Pascal Garibian, dans les colonnes du Parisien / Aujourd'hui en France ce samedi : « Les arbitres doivent protéger les techniciens dont Neymar fait évidemment partie. Ce sont eux qui sont le plus exposés aux fautes. Ils sont dangereux pour l'adversaire et ils possèdent le plus longtemps le ballon. La particularité, c'est que nous avons demandés aux arbitres d'élever leur niveau de tolérance sur les microfautes pour favoriser le spectacle ».
Les arbitres veulent mettre fin aux « stratégies destructives » contre les artistes
Désireux de trouver « un équilibre entre la protection et l'intensité du jeu », les arbitres de Ligue 1 visionnent les deux derniers matches de chaque équipe qu'ils vont arbitrer et le cas Neymar est souvent au cÅ“ur des débrief, le Brésilien étant souvent victimes de petites fautes à répétition de plusieurs joueurs différents. Pascal Garibian l'assure : les référés savent ces choses-là : « Il faut anticiper des stratégies destructives qui visent à déstabiliser le joueur par une succession de petites fautes. Pendant le match, les arbitres mémorisent le nombre de fautes. A un moment, il y a de la prévention via le capitaine, puis éventuellement des sanctions, màªme pour une petite faute. Il faut garder de la maà®trise émotionnelle ».
Malgré tout, si certains estiment que Neymar surjouent, ils n'hésitent désormais plus à lui dire : « Les arbitres cherchent à protéger les créateurs, c'est essentiel mais cela ne signifie pas àªtre naà¯f et il faut faire preuve de discernement », conclut Garibian, soucieux d'àªtre juste avec tout le monde.
Arnaud Carond