PSG : Le premier bilan, joueur par joueur (seconde partie)

Alors que le prochain rendez-vous, la réception de Reims, n'est fixé que dans 10 jours, ‘But! Paris’ tire un premier bilan. Les bons points sont attribués à Sirigu, Silva, Verratti, Chantôme, Matuidi, Ménez et Ibrahimovic. Van der Wiel, Maxwell et Lavezzi sont au rattrapage. Seconde partie ce mardi, après la première partie hier.

Momo Sissoko

Absent des terrains de longues semaines pour soigner son genou, Momo Sissoko n'a effectué son retour que face à Sochaux. Mais en une heure de jeu, il a montré qu'il aurait son mot à dire dans cette équipe et que son impact physique serait forcément utile au PSG. Il s'est également rappelé au bon souvenir de ses adversaires et des arbitres par un carton jaune. On ne change pas les bonnes habitudes !

Thiago Motta

Perturbé par un problème au dos, Thiago Motta n'a pas pu enchaà®ner. Il a donc très peu joué. Mais il reste un élément essentiel du schéma tactique d'Ancelotti.

Blaise Matuidi

C'est l'une des bonnes surprises de ce début de saison. Alors qu'il n'a pas disputé la moindre minute avec les Bleus durant l'Euro en raison d'une cuisse capricieuse, Blaise Matuidi a totalement retrouvé ses capacités. Dans la lignée de sa très belle fin de saison, il s'est imposé au milieu de terrain grâce à son activité et ses appels dans la profondeurs dont raffole Ancelotti. Un des meilleurs parisiens lors du Clasico. Egalement convoqué en Bleu, le milieu parisien est en pleine bourre !

Mathieu Bodmer

Titulaire lors du premier match de la saison face à Lorient, Mathieu Bodmer a sans doute payé sa piètre prestation. Sifflé par les supporters, le milieu de terrain a semble-t-il déà§u son entraà®neur. Il est désormais loin derrière Verratti, Chantôme, Matuidi, Motta et Sissoko dans la hiérarchie des milieux.

Jérémy Ménez

Ce n'est plus le màªme homme. Positionné aux côtés de Zlatan Ibrahimovic à la pointe de l'attaque parisienne, Jérémy Ménez s'éclate. Le Parisien réalise un très bon début de saison avec des buts et des passes décisives. Ancelotti a avoué que Ménez était déterminant dans la réussite du PSG. Mais il manque encore de constance comme au Vélodrome.

Javier Pastore

Comme l'an dernier, l'Argentin souffle le chaud et le froid. Mais comme la saison passée, Javier Pastore sait se montrer décisif. Déjà buteur et passeur, il garde ce côté magique. Mais on en attend toujours plus de lui. Le Clasico a une nouvelle fois montré ses limites. Dans un match rugueux, on ne l'a pas vu et il a raté toutes ses passes. Il a été remplacé par Gameiro à la mi-temps. Finalement, avec Javier Pastore, c'est toujours la grande interrogation.

Nenàª

C'est un peu l'énigme de ce début de saison. Rétrogradé à un rôle de remplaà§ant alors qu'il avait été le meilleur parisien la saison passée, Nenઠrépond présent quand on fait appel à lui. De la détermination, de l'envie et de la bonne humeur. Mais son rendement sur le terrain n'est plus le màªme. Le Brésilien a clairement perdu de son influence.

Ezequiel Lavezzi

Lire : le flop Lavezzi

Kévin Gameiro

Cantonné au banc des remplaà§ants depuis l'arrivée de Zlatan Ibrahimovic, Kévin Gameiro a su répondre présent quand il a eu sa chance. Titulaire face à Sochaux, il a inscrit un doublé et prouvé qu'on pouvait compter sur lui. Il attend une nouvelle chance.

Guillaume Hoarau

Avec un temps de jeu famélique, difficile de juger le début de saison du Réunionais. Il attend son heure.

Peguy Luyindula

Toujours pas utilisé par Carlo Ancelotti, il patiente.

Carlo Ancelotti

Montré du doigt la saison passée suite à la 2e place du PSG, le technicien italien est aujourd'hui en train d'imposer sa patte sur l'équipe parisienne. Le club de la capitale produit depuis le début de saison un jeu plutôt attrayant. Ancelotti aime quand son équipe monopolise le ballon et il ne supporte pas le moindre déchet technique. S'il parvient pour le moment à concerner une grande majorité de son effectif grâce à un turn over important, on a du mal à comprendre certains choix, comme la mise sur le banc régulière de Nenઠau profit de Pastore. Idem face à l'OM, difficile d'approuver les entrées de Armand et Van der Wiel à la place de Verratti et Ménez en cours de seconde période alors que son équipe dominait.

Le cas de Zlatan Ibrahimovic sera évoqué dans une troisième partie.

J.D

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