Au vu du score, rien ne laisse deviner les difficultés que le PSG a éprouvées ce soir pour battre le FC Metz (3-0). Non que la formation lorraine ait bousculé le sextuple champion de France dans le jeu, mais les hommes d’Unai Emery ont longtemps manqué d’efficacité, avant de redonner un bref espoir à leur adversaire en arràªtant de jouer à 1-0.
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Des attaquants qui tricotent trop
Aux grandes heures du jeu à la nantaise, les joueurs du FC Nantes se voyaient parfois reprocher de vouloir entrer dans les cages adverses balle au pied au lieu de tenter leur chance. C’est un peu le défaut des artistes que sont Javier Pastore, Angel Di Maria, Lucas ou Marco Verratti : un contrôle ou un dribble superflus, une remise inutile, ont trop souvent empàªché le PSG d’ouvrir le score ou de corser l’addition. Devant le but adverse, Paris devra se montrer plus tueur, sous peine de laisser passer sa chance face à des adversaires mieux armés.
Edinson Cavani toujours aussi maladroit
Ce match devait marquer la première étape de sa rédemption. Désormais titulaire au poste d’avant-centre, libéré du joug de Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani n’a malheureusement pas dissipé les doutes qui l’entourent depuis deux ans : avec un peu d’adresse, l’international uruguayen aurait inscrit un triplé. Inquiétant de se dire que le PSG est tributaire de son rendement, puisque l’effectif ne compte aucun autre numéro 9. Et il semble trop tard pour recruter un avant-centre d’envergure, à dix jours du terme du mercato.
Un PSG trop tranquille à 1-0
Laurent Blanc était parvenu la saison passée à gommer un défaut récurrent de son équipe : màªme lorsqu’ils menaient au score, les coéquipiers de Zlatan continuaient à attaquer. Ce soir, la formation Rouge et Bleu est retombée dans un de ses vieux travers consistant à lâcher le match avec seulement un but d’avance. L’ouverture du score de Lucas à la 52e minute a en effet initié la meilleure période lorraine de la partie, ponctuée par trois sauvetages de Kevin Trapp. Avant que Kurzawa ne mette enfin son équipe à l’abri.
Sylvain Opair