PSG : les 3 grosses erreurs qui ont coûté la qualification contre Chelsea

Le PSG a en effet été éliminé hier soir en quart de finale de la Ligue des Champions sur la pelouse de Chelsea (2-0) au retour. Une défaite d’autant plus amère que les Blues semblaient largement à la portée des hommes de Laurent Blanc. Et cette fois, le génie de José Mourinho n’y est pour rien : c’est le club de la capitale lui-màªme qui a creusé sa tombe. Voici pourquoi.

Un contresens tactique

D’un point de vue stratégique, le PSG a tout fait à l’envers. Une fois menés au score, Thiago Motta et sa bande n’ont pas essayé d’égaliser mais de ‘gérer leur défaite’ 1-0, laissant le ballon à leur adversaire et défendant très bas. ‘ On pensait se qualifier en perdant 1-0‘ , a d’ailleurs reconnu Blanc après la partie. Un tel calcul était bien trop risqué. Paris aurait au contraire dû attaquer à toute bringue, dès le coup d’envoi et plus encore après l’ouverture du score : chaque réalisation inscrite à Stamford Bridge le rapprochait de la qualification. Qu’importe qu’il eût encaissé deux buts s’il en avait lui-màªme inscrit autant ! Et de toute faà§on, pourquoi vouloir gérer alors que la formation Bleu et Rouge a montré toute la saison que ce n’était pas sa nature ? Le plus regrettable, c’est qu’à 2-0, Paris est enfin sorti et a failli marquer. Preuve qu’il y avait la place…

Un état d’esprit friable

Difficile de savoir si cette option défensive répondait aux consignes de Laurent Blanc ou si joueurs se sont simplement ‘fait dessus’, pour parler de faà§on triviale. On aurait plutôt tendance à opter pour la seconde solution car les vingt premières minutes avaient été plutôt bien négociées. En revanche, malgré des joueurs d’expérience comme Thiago Silva, Thiago Motta ou Alex, le PSG s’est mis à jouer la peur au ventre une fois mené au score. Les jambes tremblantes, perdant toute maà®trise, il a affiché la mentalité d’un novice à ce niveau de la compétition. Ce qu’il est. Preuve que l’addition de joueurs d’expérience ne suffit pas toujours à bâtir une équipe expérimentée. Rien ne remplace le vécu commun.

Laurent Blanc pas très inspiré

On avait salué à juste titre les changements payants du technicien parisien lors du match aller. Hier soir, il faut le dire, ses idées n’ont pas marché. Titulariser les jeunes Marco Verratti et Lucas, 21 ans chacun, lors d’un match aussi tendu n’a pas rendu service à son équipe, les deux joueurs perdant beaucoup de ballon assez bàªtement. L’entrée en jeu de Yohan Cabaye à la place du jeune Italien se justifiait donc totalement. En revanche, on se demande encore comment le président a pu sortir Ezequiel Lavezzi, le meilleur joueur parisien de la double-confrontation, et laisser Lucas sur la pelouse. Idem, l’entrée de Marquinhos en fin de partie ressemblait à un aveu de faiblesse. Dommage car une fois, encore, Paris avait largement le niveau pour se hisser en demi-finales…

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