Laurent Blanc devra adopter une stratégie capable de surpasser celle de Guus Hiddink en trois points bien précis, que voici.
Maintenir Chelsea loin de la surface
Avec un petit but d'avance, le PSG n'a pas l'obligation de partir à l'abordage mais laissera sans doute venir Chelsea. Cela ne signifie pas non plus que les joueurs parisiens devront attendre leurs adversaires très bas car ils n'aiment pas cette configuration de jeu. « Jouer défensif, ils ne savent pas faire, estime Alain Roche dans L'à‰quipe. S’ils défendent bas, ils vont exploser. Le PSG n’est pas une équipe qui récupère les ballons dans les pieds, ce n’est pas dans ses gènes. Ses joueurs sont plus dans l’anticipation. Avec Willian, Diego Costa ou Hazard qui revient, Chelsea a de sacrés arguments en la matière ! Plus le PSG sera loin de son but, mieux ce sera. »
Ibrahimovic devra se muer en premier défenseur
Zlatan Ibrahimovic a ironisé devant les médias en disant qu'il voudrait juste rester plus longtemps que l'année dernière sur la pelouse de Stamford Bridge, où il avait été expulsé suite à une action confuse. Sa présence sera là aussi cruciale pour contrecarrer les velléités des Blues, surtout dans le repli afin de ne pas laisser se développer les premières relances adverses. « Il faudra que tout le monde fasse le job, à commencer par Ibra, qui devrait décrocher souvent pour intervenir au milieu », conseille ainsi Laurent Fournier. Laurent Blanc insistera-t-il seulement sur ce point crucial ?
Contrecarrer un pressing haut, pas comme face à l'OL ou l'ASSE
En l'absence d'un cadre de l'entrejeu (Matuidi et/ou Verratti), le PSG devra serrer les lignes autour de Thiago Motta, qui n'est pourtant pas au meilleur de sa forme. Le PSG n'est pourtant jamais aussi friable que quand son milieu de terrain manque de muscle, devant les vagues répétées de l'adversaire. Ce cas de figure s'est en effet produit plusieurs fois cette saison en L1, avec de vraies difficultés à tenir sur la durée. « À chaque fois que Paris a joué des équipes qui le pressaient haut, qui bloquaient Motta, il a eu des difficultés pour ressortir la balle, rappelle Fournier. Nantes en début de saison, Saint-à‰tienne ou Lyon récemment leur ont posé des problèmes ainsi. Quand je vois les derniers matches du PSG, je me dis que leurs adversaires ont peut-àªtre compris comment les prendre. »