Un entrée triomphale
Sur le pelouse aussi, Zlatan est arrivé comme un roi. Accueilli par la haie d’honneur de ses coéquipiers (et par deux tifos fournis par le club aux virages, initiative qui nous déplaà®t toujours autant), l’international suédois, brassard au bras malgré la présence de Thiago Silva, a eu droit à une immense ovation du Parc des Princes, à laquelle ont répondu ses quelques applaudissements. On notera également, à la 10e minute, l’arràªt de jeu accordé par l’arbitre M. Jaffredo pour que le public scande une nouvelle fois le nom de son numéro 10.
Un doublé pour effacer Bianchi
Le dernier match de Zlatan au Parc ressemblait parfois à celui de Kobe Bryant début avril sous le maillot des Los Angeles Lakers. Pendant toute la rencontre, les partenaires du joueur de 34 ans ont cherché à le servir dans les meilleures conditions pour lui permettre de dépasser Carlos Bianchi, auteur de 37 buts en L1 avec le PSG en 1977/78. Le jeu collectif en a souffert et le géant scandinave a parfois manqué de précision (48e, 66e). Mais un caviar de Javier Pastore lui a permis d’atteindre in extremis le chiffre hallucinant de 38 buts.
Une sortie surréaliste
Son deuxième but inscrit, Zlatan s’est dirigé vers le bord de la touche, ce qui était semble-t-il prévu une fois le record de Bianchi battu. Sauf que Laurent Blanc avait déjà effectué ses trois changements à cet instant de la partie. Qu’importe, le numéro 10 parisien, rejoint par ses deux enfants, est tout de màªme allé s’asseoir sur le banc, récoltant au passage une nouvelle salve d’applaudissements de l’enceinte boulonnaise. Le PSG a donc disputé les arràªts de jeu en infériorité numérique. Ibra à Paris, surréaliste jusqu’au bout…
Sylvain Opair