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Des absences qui pèsent
L’entrée de Marco Verratti à la pause a illuminé le jeu parisien. Cela n’a pas suffi pour ouvrir le score mais cela montre bien que les héros du match contre le Barà§a n’ont pas tous été avantageusement remplacés. En feu depuis quelques semaines, Angel Di Maria a lui aussi manqué. Face au bloc toulousain, un exploit individuel de l’international argentin n’aurait pas été de trop. Le dynamisme de Blaise Matuidi non plus.
Des latéraux un ton en-dessous
En début de saison, c’est sur les flancs de la défense que la concurrence semblait la plus acharnée dans l’effectif PSG. Les mois passant, une certaine hiérarchie s’est instaurée. Côté droit, Serge Aurier s’est parfois compliqué la tâche en multipliant les passements de jambe inutiles. Maxwell, son alter ego dans le couloir gauche, commence quant à lui à faire son âge. Ses débordements se raréfient et sa qualité de centre décline.
Draxler moins en verve
Arrivé début janvier, l’ailier allemand a peut-àªtre signé ce soir sa prestation la plus neutre sous le maillot du PSG. Rien de catastrophique pour le joueur de 23 ans, qui n’a simplement pas été décisif, contrairement à ses sorties précédentes. Draxler a rarement bien utilisé les ballons qu’il a reà§us, lui qui brille par sa capacité à se projeter vers l’avant dès son premier contrôle. Un peu de repos ne serait pas de trop.
Le PSG devenu une équipe de contre ?
Si l’arrivée d’Unai Emery a permis au PSG de se découvrir un jeu de contre, bien utile face au Barà§a, Paris semble moins à l’aise désormais face à des défenses regroupées. La saison dernière, le talent de Zlatan Ibrahimovic permettait souvent de faire la différence dans ces circonstances. L’international suédois parti, il manque un détonateur, comme le succès arraché face au LOSC il y a deux semaines l’avait déjà montré.
Sylvain Opair