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PSG : les 5 points faibles que l’équipe doit encore corriger

Depuis le début de la saison, le PSG impressionne tant par ses résultats que la qualité de son jeu.

Mais la défaite de mercredi face à Montpellier (1-2) en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue a montré que la formation entraà®née par Laurent Blanc souffrait encore de quelques carences. Non, le PSG n’est pas parfait. À quelques heures du déplacement à Guingamp pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, voici cinq défauts qu’il lui faudra corriger s’il veut devenir – vraiment – invincible.

1 – Des entames de match poussives

Les scores fleuves des matches contre Lyon (4-0 le 1er décembre), Sochaux (5-0 la semaine suivante), à Reims (0-3 le 23 novembre) ou face à Nantes (5-0 dimanche dernier) ont fait oublier les difficultés qu’avaient éprouvées les coéquipiers de Thiago Silva durant la première demi-heure. En manque d’idées au milieu et devant, parfois bousculés, comme face à l’OL, il leur avait souvent fallu attendre un coup de pied arràªté pour prendre l’avantage. De màªme, Paris s’était retrouvé mené au score à Ajaccio il y a quinze jours. Et chaque fois, ce n’est que durant le second acte qu’il avait creusé l’écart sur son adversaire.

Un chiffre illustre ces entrées en matière un peu poussives : le club de la capitale n’a trouvé le chemin des filets qu’à dix reprises durant la première demi-heure des rencontres de L1 qu’il a disputées, contre 41 fois par la suite. Le PSG a besoin de fatiguer son adversaire avant d’en prendre la mesure et de dérouler son jeu. Une stratégie qui exige de ne pas encaisser de buts au préalable. Et à§a, c’est une autre paire de manches.

2 – Une défense qui prend toujours un but

S’il est indéniable que le PSG de Laurent Blanc joue plus haut et propose un jeu plus conquérant que celui de Carlo Ancelotti, le technicien italien avait en revanche bâti une défense quasi-infranchissable. Salvatore Sirigu avait terminé la saison 2012/2013 avec 23 ‘clean sheets’, un record dans l’histoire du championnat de France ! Cette saison, le portier italien a connu cette joie à dix reprises, mais une fois seulement lors des dix dernières rencontres toutes compétitions confondues.

C’est durant cette fameuse première demi-heure que les hommes de Laurent Blanc sont les plus vulnérables, puisqu’ils y ont concédé plus du tiers de leurs buts en championnat (5 sur 14). Il leur arrive également de céder en fin de partie, lorsque la victoire leur est acquise, au grand dam du technicien, qui aimerait voir son équipe conserver la màªme rigueur quel que soit le score.

3 – Trop d’occasions ratées

Le championnat de France n’avait pas commencé depuis deux mois que, déjà , nous faisons le constat des difficultés parisiennes dans la finition. À l’époque, le PSG était l’une des équipes qui tirait le plus au but sans parvenir à marquer, affichant des stats de relégable. Ce chiffre s’est nettement amélioré depuis, mais Cavani et sa bande restent sujets à quelques ratés devant les cages adverses, comme l’a montré la première période du match face à Montpellier, qu’ils auraient dû conclure avec deux ou trois buts d’avance.

Peut-àªtre les joueurs de la capitale pensent-ils, au vu du nombre d’occasions que leurs attaquants se procurent, qu’ils finiront toujours pas trouver l’ouverture. Mais ce n’est pas toujours le cas, encore moins lorsque l’adversaire parvient à ouvrir le score et décide de bétonner. On l’a vu contre Ajaccio en début de saison (1-1) ou contre les Héraultais…

4 – Deux postes faibles

L’ancien directeur sportif du PSG Leonardo avait déclaré cet été, avant de quitter ses fonctions, que l’arrivée d’Edinson Cavani permettrait aux Bleu et Rouge de disposer, avec Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, du meilleur trio d’attaque du monde. Si la contribution du Suédois et de l’Uruguayen à la saison parisienne est immense, celle de l’Argentin reste plus discrète. Volontaire mais brouillon, buteur à deux reprises seulement en championnat, l’ancien Napolitain ne convainc qu’à moitié. Son remplaà§ant, le Brésilien Lucas, manquant encore de justesse, le troisième poste de l’attaque est pour l’instant l’un des points faibles de l’équipe.

Celui de latéral droit soulève lui aussi quelques doutes. Grégory Van der Wiel a beau s’àªtre imposé comme titulaire et multiplier les passes décisives, ses quelques oublis défensifs valent encore quelques sueurs froides à ses supporters. Et dans l’ensemble, l’international néerlandais ne dégage pas la souveraineté des meilleurs joueurs du continent à son poste.

5 – Des remplaà§ants pas au niveau

On peut disposer d’un des effectifs les plus riches d’Europe et souffrir malgré tout de l’écart de niveau entre titulaires et remplaà§ants. L’équipe-type Bleu et Rouge, on la connaà®t : Sirigu – Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi/Lucas. Derrière, si Digne ou Rabiot font leur boulot, d’autres comme Jérémy Ménez ou Javier Pastore laissent les supporters et leur entraà®neur sur leur faim chaque fois que leur est donnée l’occasion de briller.

L’Argentin reste certes sur deux prestations convenables à Bordeaux et contre Montpellier, mais pas de quoi effacer ces kilomètres de courses à vide, sur un rythme de sénateur. Quant à Ménez, sa propension à jouer tàªte baissée a fini par lasser ses dirigeants, qui souhaitent s’en débarrasser dès cet hiver. Enfin, en défense, Marquinhos n’offre pas les màªmes garanties qu’Alex et Christophe Jallet, actuellement blessé, n’est pas au màªme niveau technique que les titulaires.

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