PSG : les 5 enseignements du match nul à Toulouse (1-1)

Cette fois, c’est Toulouse qui a glané un point face aux hommes de Laurent Blanc, auteurs d’une prestation médiocre.

Un début de match complètement raté

Manque de repères en 4-4-2 ? Esprits tournés vers le match de mardi face au FC Barcelone ? Chaleur écrasante ? Difficile d’expliquer la première demi-heure cauchemardesque des coéquipiers de Blaise Matuidi. Battus sur chaque duel, constamment en retard dans la lecture du jeu, incapables de tenir le ballon, ceux-ci ont livré l’une des pires entame de match du club depuis au moins un an et demi ! Et c’est un miracle que le TFC n’en ait pas davantage profité.

Le 4-4-2, fausse bonne idée ?

Difficile de porter un jugement sur le 4-4-2 mis en place par Laurent Blanc, ses joueurs n’ayant quasiment pas eu de bons ballons en attaque durant le premier acte. On notera cependant que le flanc droit s’en trouve affaibli (Cabaye n’a pas la capacité de Matuidi à se projeter vers l’avant) et qu’Edinson Cavani n’a pas davantage été mis sur orbite par ses coéquipiers qu’en 4-3-3. Javier Pastore a fait ce qu’il a pu à la mène mais sans àªtre décisif. Un test guère concluant, donc.

Aurier et David Luiz ne rassurent pas

Critiqué après sa prestation face à l’OL entachée d’un important déchet technique, Serge Aurier a confirmé ses difficultés. Sa passe en retrait plein axe offre le premier but à ses anciens partenaires et il rate le dernier centre de la partie. Quant à David Luiz, il s’obstine à venir chercher au duel l’attaquant qui décroche mais récupère rarement le ballon et laisse de ce fait un boulevard dans son dos. Son manque de culture défensive saute aux yeux. Sa volonté de repartir balle au pied après chaque récupération ralentit le jeu et lui fait prendre des risques.

Cavani discret… et en colère

Apparu en meilleure forme la semaine passée (but contre l’Ajax Amsterdam puis contre l’OL), Edinson Cavani n’a pour l’instant pas profité de son intérim à la pointe de l’attaque. L’international uruguayen avait eu le mérite de se créer des occasions à Caen. Ce soir, il n’a jamais été trouvé par ses coéquipiers et s’est obstiné à décrocher ‘à la Ibrahmovic’, bien qu’il n’ait pas l’aisance technique du Suédois. C’est en faisant la tàªte, après s’àªtre accroché avec Aurier, qu’il a quitté la pelouse à la 70e minute.

Le PSG invaincu, un sursis pour Blanc

S’il ne faut retenir qu’un point positif de cette rencontre, c’est celui-là : le club de la capitale demeure, bon an mal an, la seule équipe invaincue de ce championnat de France. Voilà qui devrait servir de bouclier à Laurent Blanc pendant quelques temps encore. Màªme si le match nul de ce samedi est heureux au regard du premier acte délivré par ses troupes.

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