AS Monaco
PSG : les 5 raisons pour lesquelles Paris est meilleur que l’an dernier
Certes, le PSG avait remporté la saison dernière le titre de champion de France.
Mais l’équipe alors entraà®née par Carlo Ancelotti avait laissé, pour diverses raisons, beaucoup d’observateurs sur leur faim. À l’inverse, cette année, la formation Bleu et Rouge semble plus forte, plus séduisante, plus motivée, plus saine aussi. Voici pourquoi.
L’équipe se connaà®t mieux
Bien qu’onéreux, le recrutement parisien cet été s’est limité à trois joueurs (Cavani, Digne, Marquinhos), dont un seul est titulaire indiscutable : l’attaquant uruguayen. Autrement dit, le onze parisien n’a été que très légèrement modifié, là où la saison dernière, il avait accueilli pas moins de quatre ou cinq nouvelles tàªtes (Thiago Silva, Marco Verratti, Ezequiel Lavezzi, Lucas et Zlatan Ibrahimovic). Forcément, des automatisme ont eu le temps de se créer. Paris, désormais, est une machine rodée et les affinités entre joueurs paraissent également s’àªtre resserrés hors du terrain, à l’image d’un Ibra moins distant avec ses coéquipiers, qui lui ont fàªté la semaine dernière son anniversaire.
La patte Laurent Blanc
S’il est encore bien trop tôt pour affirmer qu’il a réussi son examen de passage (on le sait, seuls un titre de champion et une place dans le dernier carré de la C1 feront de la saison parisienne une réussite), l’entraà®neur du PSG Laurent Blanc a au moins le mérite, en deux mois, d’avoir calmé le scepticisme qui avait entouré sa venue. Une performance d’autant plus méritoire que le Président y est arrivé à sa faà§on, sans balayer à tout prix l’héritage de son prédécesseur mais sans se contenter non plus d’en suivre les traces pas à pas. Si bien que l’équipe semble avoir trouvé, dans cette possession haute que préconise le technicien, sa véritable identité de jeu, elle à qui le placement bas et l’absence de pressing prônés par Ancelotti semblaient ne pas toujours correspondre. Résultat, Paris joue bien, en tout cas plus souvent.
Les joueurs sont enfin motivés
Rien de plus agaà§ant, la saison dernière, que de voir cette équipe de surdoués se regarder jouer face à des adversaires plus faibles, convaincue de pouvoir à un moment ou un autre faire la différence, mais qui se prenait parfois les pieds dans le tapis. Cette année, màªme s’ils n’ont pas toujours été brillants, les coéquipiers de Marco Verratti se sont toujours battus. Leur succès à dix contre onze au Vélodrome dimanche témoigne de vertus morales rarement entrevues par le passé. L’apport d’Edinson Cavani, avant-centre dont la grinta est celle d’un milieu défensif, y est peut-àªtre pour quelque chose. Reste que c’est sans doute la présence d’un rival à leur niveau, l’AS Monaco, qui a convaincu les joueurs Bleu et Rouge de la nécessité de ne laisser filer aucun point en route par manque d’implication.
Ibrahimovic est heureux à Paris
Tout au long de la saison dernière ont circulé des rumeurs selon lesquelles l’attaquant du PSG ne se plaisait pas dans l’Hexagone et souhaitait retourner en Italie. Bien que rien ne soit venu en attester, il planait de toute faà§on un doute sur l’avenir du Suédois, parfois trop grand pour sa propre équipe et dont on connaà®t l’instabilité (Paris est son septième club). Mais la confiance affichée par ses dirigeants cet été, leur volonté jamais démentie de le conserver et l’avantageuse prolongation de contrat signée il y a deux semaines font que le joueur, désormais, se sent chez lui dans la capitale. Et sur le terrain, où il n’a jamais été aussi combattif, aussi collectif, aussi bon tout simplement.
Leonardo s’en est allé
Loin de nous l’idée de balayer l’apport de l’ancien directeur sportif du club de la capitale, à l’origine de la venue de la quasi-totalité des joueurs qui composent l’effectif parisien à l’heure actuelle. Mais si brillant qu’il fut dans le domaine du recrutement, le Brésilien était aussi un aimant à polémiques. Pas une semaine la saison passée sans qu’une de ses petites phrases n’attire les foudres du football franà§ais, des arbitres, des journalistes, etc. Avec pour conséquence un climat de paranoà¯a autour du PSG, dont chaque rencontre en fin de saison donnait lieu à son lot de cartons, de contestations ou d’accrochages (Valenciennes, Evian TG…). Leonardo parti, on ne parle plus d’affaires, seulement de football, cette année au PSG. Les joueurs sont plus ‘relax’, plus concentrés aussi sur ce qu’ils ont à faire sur le terrain.
Reste maintenant à maintenir cet état de grâce. Car Monaco est toujours au niveau. Et on le sait, à Paris, le cauchemar peut se changer en ràªve et le ràªve en cauchemar plus vite qu’ailleurs…
JD
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