PSG : les + et les – de la victoire contre Bordeaux (2-0)

La dernière en date, c’était ce vendredi soir en ouverture de la 23e journée de Ligue 1. Les hommes de Laurent Blanc se sont imposés 2-0, mais sans réussir leur meilleure prestation de la saison.

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Points positifs :

– Sans àªtre brillants, Zlatan Ibrahimovic et sa bande ont su accélérer le tempo quant il le fallait, entre la 45 et la 60e minute, le temps d’étouffer leur adversaire et de marquer un but. Le plus dur était fait. Cette capacité à hausser le rythme dès que nécessaire, témoigne de la marge dont dispose le club de la capitale sur ses adversaires.

– Màªme quand ils peinent à se créer des occasions, les hommes de Laurent Blanc peuvent s’appuyer sur l’une de leurs forces : les coups de pied arràªtés. Pour la deuxième semaine de suite, Alex s’est montré décisif sur corner. Il s’agit du 8e but du club sur corner cette saison.

– Lucas a fait du Lucas : des percées magnifiques, souvent mal conclues, mais dont une seule a suffi à faire la différence : c’est sur un centre du Brésilien qu’Ibrahimovic ouvre la marque. Blaise Matuidi, au four et au moulin, s’est montré sous son meilleur jour.

– La défense n’a pas concédé de but. Ce n’était arrivé qu’une fois au PSG lors des onze dernières rencontres.

– Yohan Cabaye a effectué ses premiers pas sous le maillot parisien. L’ancien joueur de Newcastle a semblé aussitôt à son aise au cÅ“ur du jeu Bleu et Rouge et n’a pas hésité à se montrer (coups francs, frappe au but, tàªte sur le poteau…).

Points négatifs :

– Comme souvent cette saison, le club de la capitale a été meilleur en seconde période que durant les 45 premières minutes, au cours desquelles il s’était certes assuré la possession de balle, mais sans se procurer d’occasions franches, faute d’appels et de déplacements. Beaucoup de déchet technique et une certaine lenteur de décision sont également venus gâcher quelques situations de jeu aux abords de la surface adverse.

– à‰trangement, le PSG semble plus fatigué à l’heure actuelle qu’il ne l’était fin 2013. Thiago Motta et sa bande ont géré le dernier quart d’heure à l’économie, sans rythme, comme s’ils n’étaient plus capables de porter le danger sur le but adverse (ce qui ne l’a pas empàªché d’inscrire un but sur corner).

– On le répète, mais le Cavani de 2014 n’est plus aussi juste que celui de la fin d’année 2013. À l’image de cette occasion gâchée à cause d’un dribble de trop à la 35e, l’international uruguayen s’est montré maladroit et parfois individualiste. Et pour ne rien arranger, une douleur à la cuisse l’a contraint de quitter la pelouse à la 75e minute.

Bilan : le PSG a paru moins souverain ce soir qu’il ne l’a été cet automne. Mais il continue de gagner, ce qui reste le plus important. En bonus, Yohan Cabaye a réalisé de bons débuts. La blessure d’Edinson Cavani, qui pourrait s’àªtre claqué, constitue la seule vraie mauvaise nouvelle de la soirée.