PSG : les + et les – du match à Saint-à‰tienne (2-2)

Les hommes de Carlo Ancelotti ont dû se contenter du partage des points à Saint-à‰tienne (2-2) pour le compte de la 29e journée de Ligue 1, après avoir pourtant mené de deux buts. Est-ce malgré tout un bon résultat ?

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Points positifs :

– Vu l’état de forme actuel des coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang, prendre un point dans le Forez est tout sauf un mauvais résultat.

– Dernièrement, le club de la capitale avait l'habitude de démarrer ses rencontres à reculons. Ce ne fut pas le cas cette fois, bien au contraire : après 20 minutes de jeu, Zlatan et sa bande menaient 2-0.

– C'était un grand match, on a donc eu droit à un grand Pastore, auteur du premier but et de quelques ouvertures superbes (notamment celle qui amène le penalty). David Beckham a tenu 90 minutes, sans àªtre décisif, mais ses coups de pied arràªtés restent une arme de choix.

– Lyon ayant perdu à Bastia (4-1), le PSG compte désormais 5 points d'avance sur son dauphin. À neuf journées du terme de la saison, il faudrait vraiment qu'il le fasse exprès pour ne pas finir devant les Gones.

Points négatifs :

– Comme souvent lorsqu'ils mènent au score, les Parisiens ont arràªté de jouer et ont passé le début de la seconde période à défendre à 20 mètres de leurs buts. Ce qui devait arriver arriva”¦

– Paris a raté plusieurs occasions de reprendre un but d'avance à 2-1, Pastore puis Ibrahimovic ne parvenant pas à concrétiser deux belles contre-attaques.

– La défense parisienne n'est décidément plus ce qu'elle était en décembre et janvier. Encore deux buts encaissés ce soir, après les trois à Sochaux il y a trois semaines”¦

– Alex manque d'agressivité sur le premier but, qu'il inscrit lui-màªme, du genou, contre son camp. Ezequiel Lavezzi a été décevant, son seul fait d'arme se limitant à ce penalty que l'arbitre M. Gautier lui accorde généreusement.

– Deux victoires lors des cinq dernières journées, ce n'est vraiment pas un rythme de champion”¦

Bilan : la rencontre de ce soir n'aura pas levé les doutes sur ce PSG dont on ignore toujours le niveau réel. Après vingt minutes, on a cru que les hommes de Carlo Ancelotti avaient écrasé le championnat de France et montré que, lorsque le contexte l'impose, ils ne laissaient aucune chance à leurs adversaires. La seconde mi-temps a dissipé cette belle impression. Paris sera sans doute champion, mais il le devra aux échecs répétés de ses poursuivants plus qu'à sa propre supériorité.