Muet durant près d’une heure face à la pire défense de Ligue 1, le Paris Saint-Germain parvient à décrocher une victoire confortable même si celle-ci peut prêter à discussion tant les Franciliens ont été fébriles dans les dernières minutes.
Il faudra montrer un tout autre visage mardi en Ligue des Champions…
Les points positifs :
- Les trois points dans la besace qui permettent de regarder sereinement Lyon, six points derrière, et qui ne joue que dimanche soir à Gerland face à Lille (21h).
- La série en cours. 25 points sur 27 possibles lors des neuf derniers matchs de Ligue 1. Plus qu’un rythme de champion, il s’agit d’un rythme « barcelonesque » avec quelques scores de babyfoot à la clé.
- Jérémy Ménez. Un but qu’il a construit tout seul pour débloquer le tableau d’affichage. Dommage que l’attaquant international a manqué le doublé de peu en butant sur Landreau (73e).
- Le 21e but de Zlatan Ibrahimovic. Sans forcer son talent et en soufflant durant plus d’une heure, le Suédois a soigné ses statistiques sur penalty. Merci à Monsieur Thual pour le petit coup de pouce !
- Le PSG est ressorti sans petits bobos de son opposition face aux Corses. Une bonne nouvelle quand on sait combien les entraîneurs ont la hantise de perdre des joueurs à quelques jours d’un match important en Ligue des Champions.
- L’accueil du Parc à Jérôme Rothen. Un public connaisseur sait apprécier les anciens qui ont mouillé le maillot et aimé l’écusson. Le public du Parc est un public de connaisseur. CQFD.
Les points négatifs :
- Invaincu depuis 949 minutes, Salvatore Sirigu a dû se résoudre à aller chercher le ballon au fond de ses filets. L’Italien a été surpris sur un coup de canon et perd du même coup toute chance de battre le record de Gaëtan Huard (1 176 minutes). Il faudra repartir à zéro.
- Pendant 57 minutes, le public a grondé. A juste titre. Mis à part Menez et Gameiro, les Parisiens ont eu du mal à se créer des situations de but. A noté un poteau (20e) et une Madjer (56e) de Gameiro qui auraient mérité meilleur sort.
- A 2-1, le vaisseau amiral parisien a tangué. Khazri et Modeste ont même été tout proches d’une improbable égalisation. Preuve que la marge de manœuvre parisienne n’est pas aussi large que le score l’indique.
- S’il a hérité d’un penalty généreux, Lucas Moura aura quand même fait preuve de maladresse durant les 75 minutes qu’il a passé sur la pelouse. Le Brésilien a glissé sur son premier coup-franc direct avec le maillot parisien et manqué un but tout fait sur un excellent service de Gameiro (20e). On est en droit d’attendre plus d’un joueur à 40 M€.
Le bilan : Si le PSG n’a pas écrasé son sujet face à Bastia (3-1), les hommes de Carlo Ancelotti ont assuré l’essentiel avant de se déplacer à Valence pour le compte des huitièmes de finale allers de la Ligue des Champions. A défaut de la manière (poussive), on retiendra le résultat et le bilan comptable très satisfaisant.
Alexandre CORBOZ
Retrouvez également toute l'actualité du Paris Saint-Germain sur paristeam.
Si le PSG n’a pas écrasé son sujet face à Bastia (3-1), les hommes de Carlo Ancelotti ont assuré l’essentiel avant de se déplacer à Valence.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
