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Ligue 1

PSG : les succès et les ratés du 4-2-3-1 d’Emery face au LOSC (2-1)

Vainqueur à l’arrachée du LOSC (2-1), le PSG a évolué une heure en 4-2-3-1, le système de prédilection de son entraîneur Unai Emery.

Pour quel résultat ?

La venue d’un LOSC très défensif a permis à Unai Emery de renouer avec l’une de ses marottes du début de saison : faire évoluer le PSG en 4-2-3-1. Un système qui a vécu une heure, avant qu’Adrien Rabiot ne remplace Hatem Ben Arfa. C’est d’ailleurs en 4-3-3 que les partenaires de Thiago Silva ont trouvé la faille. Mais tout n’est pas à jeter pour autant dans le changement tactique tenté par le technicien basque.

On a aimé…

Ben Arfa enfin bien utilisé

En pointe, sur le banc ou en réserve, Hatem Ben Arfa a été partout cette saison, sauf à son meilleur poste, celui de meneur de jeu. S’il a connu un certain déchet, souvent dû au manque de solution s’offrant à lui, l’international tricolore n’en a pas moins aéré le jeu entre son rond central et la surface adverse. Un technicien comme lui a besoin du ballon. Sa belle percée en fin de première période aurait d’ailleurs mérité meilleur sort.

Di Maria n’en a pas trop fait

Pointé du doigt pour ses prestations décevantes cette saison, l’ailier parisien a souvent le tort de vouloir faire la différence à lui seul, soit en se lanà§ant dans des séries de dribbles vouées à l’échec, soit en tentant des passes impossibles. La présence de Ben Arfa et Draxler à la création lui a ôté certaines responsabilités. Ainsi, Di Maria a touché moins de ballons mais les a mieux utilisés, brillant notamment sur ses dribbles courts.

On a tiqué…

Edinson Cavani toujours aussi isolé

La présence d’un numéro 10 en soutien de l’attaquant uruguayen devait permettre à celui-ci d’àªtre moins isolé. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. Ben Arfa est redescendu chercher les ballons jusque dans le rond central. Pour leur part, Julian Draxler et Angel Di Maria, moins finisseurs dans l’esprit que derniers passeurs, sont restés sagement sur leur côté ou en retrait d’un Cavani toujours aussi seul à la réception des centres.

Matuidi bridé sur le plan offensif

Certains le critiquent parfois mais le numéro 14 parisien reste indispensable à son équipe. Lui seul apporte ces courses et ces appels vers l’avant, quand Thiago Motta et les autres milieux s’obstinent à faire la différence par la passe ou le dribble. Dans un milieu à deux, l’international tricolore est malheureusement contraint de réprimer son apport offensif. Le jeu du PSG y perd de sa percussion et les changements de rythme se raréfient.

Sylvain Opair

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