PSG : les Suédoises veulent faire taire Zlatan Ibrahimovic
Les propos sexistes de Zlatan Ibrahimovic ont vraiment beaucoup de mal à passer en Suède où le football féminin est vraiment bien considéré.
Les propos sexistes de Zlatan Ibrahimovic ont vraiment beaucoup de mal à passer en Suède où le football féminin est vraiment bien considéré. Ainsi, elles sont déjà plusieurs à avoir réagi. Milieu de terrain international (185 capes), Thérèse Sjà¶gran (36 ans) a fait part, à Sydsvenskan, de son analyse des propos de l'attaquant-vedette du Paris Saint-Germain : « Une fois, il dit que nous sommes fantastiques. La fois d'après, il pense qu'on ne mérite pas mieux que d'avoir un vélo”¦ Je n'arrive pas vraiment à savoir s'il est en colère, si cela vient des médias”¦Il peut penser ce qu'il veut mais le dire dans un article, il a malheureusement tort”¦ »
Une autre joueuse, Nilla Fischer, l'a aussi repris de volée de manière plus virulente : « Cela fait partie des réactions les plus stupides que j'ai jamais lues. » Henna Marklund, ex-gloire suédoise devenue consultante pour la télé poursuit : « C'est une déclaration irréfléchie et stupide. Franchement, c'est ridicule, condescendant et outrageant. C'est un commentaire inutile de la part de Zlatan. » Sélectionneur de la Suède, Pia Sundhage a également mis un tacle à l'attaquant de 32 ans : « C'est ennuyeux et triste pour le football suédois quand un capitaine de l'équipe nationale parle ainsi. Cela trahit malheureusement le manque de valeurs dans le football masculin », a lâché la coach de 53 ans à SVT Sport.
Enfin, Johanna Franden – la journaliste d'Aftonbladet qui était, malgré elle, à l'origine du scandale autour de Laurent Blanc – y est aussi allée de son commentaire sur Zlatan Ibrahimovic. Pour elle, le vrai problème vient d'Expressen, le média qui a publié l'interview du Parisien : « La journaliste et la femme en moi est frustrée par les propos de Zlatan mais encore plus par l'épave journalistique absolue qu'est Expressen. Sur ce point, je suis sans voix. Le jour où mon employeur publiera cinq, six, sept pages avec autant d'opinions misogynes sans une seule contre-question, une seule analyse et aucune voix discordante”¦ », a-t-elle écrit sur son compte Twitter.