PSG : les trois joueurs qui ont sonné le réveil parisien à Ludogorets (1-3)
Le PSG a eu chaud mais a fini par s’imposer à Ludogorets (3-1).
Le PSG a eu chaud mais a fini par s’imposer à Ludogorets (3-1). Une victoire symbolisée par le réveil de trois joueurs.
Edinson Cavani
Longtemps dans cette rencontre, on a cru retrouver le Cavani de Toulouse. L’attaquant uruguayen, en première période, a encore manqué le cadre sur une belle occasion à l’entrée de la surface, a brillé ensuite par un mauvais choix en donnant son ballon au lieu de frapper, avant de louper plus tard une reprise à la lutte avec un défenseur bulgare. Bref, Cavani a revàªtu son costume de gaspilleur mais au contraire de vendredi dernier, il a su en changer en cours de match. Une belle tàªte sur un coup franc de Di Maria, une reprise déviée sur un centre en retrait parisien. Cavani a donné de l’air à un PSG qui en avait franchement besoin.
Blaise Matuidi
Alors qu’Unai Emery avait choisi d’opter pour un milieu de terrain made in Blanc avec Thiago Motta, Verratti et Matuidi, on a rapidement compris que le joueur de l’équipe de France était le seul vraiment au niveau, mettant tout son impact habituel et sa présence dans le pressing. Mais en prime, Matuidi a été l’homme du soulagement côté parisien. En toute fin de première période, c’est lui qui a proposé à un appel parfait à la limite du hors-jeu pour aller égaliser alors que la mi-temps se dessinait sur un avantage adverse. En deuxième période, sans une certaine maladresse du pied droit, il aurait màªme pu doubler son compteur.
Alphonse Aréola
Le gardien du PSG vient peut-àªtre de s’assurer définitivement sa place de titulaire tant son arràªt sur le penalty concédé par Thiago Motta, en deuxième période, a été déterminant pour éviter au PSG de se faire rejoindre à 2-2. D’autant plus déterminant que Cavani a inscrit le troisième but parisien dans la foulée. Certes, des observateurs pourront dire que sa confiance un peu trop aveugle en son mur lui a valu d’encaisser le premier but. Mais en màªme temps, si l’édifice ne s’était pas fissuré, le ballon n’aurait màªme pas approché sa cage…
Julien Pédebos