àŠtre la star de l’équipe comporte des avantages, mais aussi quelques inconvénients. Par exemple celui d’àªtre pris pour cible au moindre échec. Les critiques contre Zlatan Ibrahimovic se sont réveillées après l’élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions face à Manchester City (2-2, 0-1). Pourtant, aux yeux de Pierre Ménès, l’international suédois n’est pas le plus à blâmer parmi les stars du club de la capitale : Angel Di Maria ou Edinson Cavani ne se montrent pas non plus à leur avantage, y compris en Ligue 1. Un point de vue argumenté par le consultant de Canal+ dans sa dernière chronique.
‘En parlant d'Ibra, je lis depuis l'élimination à Manchester qu'il est incapable de franchir les limites de l'Hexagone et ci, et à§a, et patin-couffin. Quand on me dit à§a, je formule souvent la màªme réponse : mais que font les autres ? On peut me raconter ce qu'on veut, Di Maria a été transparent et Cavani a définitivement laissé ses pieds en Amérique du Sud. Avant de savoir pourquoi Zlatan n'est pas au niveau de la Ligue des champions, on peut aussi se demander pourquoi les autres ne sont pas toujours au niveau de la Ligue 1, en tout cas loin de la régularité du Suédois. Sans lui, on y serait peut-àªtre encore et rien que pour à§a, grâce lui soit rendue.’
Cette saison, Zlatan a inscrit 42 buts en 44 matches toutes compétitions confondues. Tous ses partenaires ne peuvent revendiquer une telle influence sur les résultats du PSG.
Sylvain Opair