Pour l’instant, l’Emir serre les dents. Pour combien de temps ?
En ce moment, le Paris Saint-Germain connait une période très compliquée sportivement. Depuis l’élimination en Ligue des Champions face à Manchester United, le club a du mal à se mettre à l’endroit. Décimé par les blessures, le PSG vient màªme d’enchaà®ner quatre défaites lors des cinq derniers matches et de perdre en finale de la Coupe de France.
Du côté de Doha, où siège l’Etat-major de QSI, on commence à s’interroger. Selon Le Parisien / Aujourd’hui en France, l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani envisagerait màªme un désengagement à moyen terme ou une baisse sensible du financement du club.
Les moqueries et les impôts agacent Doha
Plus que les récents échecs sportifs du club de la Capitale, Doha serait lassé par l’environnement médiatico-financier. Estimant les preuves de reconnaissance trop rare et les critiques trop présentes, l’Emirat commence à craindre pour son image.
QSI est également agacé du manque de soutien du football franà§ais, des attaques répétées de Jean-Michel Aulas (OL) perà§ues comme des « agressions » mais également du montant des impôts prélevés chaque année par l’Etat franà§ais. Impôts qui font de Paris le club le plus ponctionné d’Europe (plus d’un milliard d’euros versés depuis l’arrivée de QSI en 2011). Un argument que le fair-play financier se refuse à entendre…
Face aux résultats décevants des hommes de Thomas Tuchel sur la scène européenne, le Qatar envisage de plus en plus sérieusement à diversifier son activité football en rachetant d’autres clubs européens (AS Roma, clubs de D2 anglaise).
Arnaud Carond