En décidant de quitter le PSG à la fin de son contrat en juin 2019, Adrien Rabiot a mis la pagaille dans un vestiaire qui semblait enfin en ordre depuis le début de la saison. En position de force pour choisir sa prochaine destination et négocier au mieux son futur contrat, le milieu international tricolore va du màªme coup prendre la temps de la réfléxion et laisser un goût d'inachevé dans un club qui misait pourtant beaucoup sur lui.
Pour Nasser Al-Khelaà¯fi, son départ dans ces conditions s'apparente à un fiasco retentissant. Sportivement, le président du PSG voit de nouveau partir libre l'un des meilleurs éléments issus de son centre de formation, après Kingsley Coman à la Juventus Turin en 2014 par exemple, et l’un des meilleurs joueurs européens de sa génération à son poste. Financièrement, c’est aussi un échec, en ces heures de menaces du fair-play financier. La direction parisienne n'empochera rien, ou si peu, en cas de transfert en janvier pour un joueur dont la valeur est comprise entre 50 et 60 M€.
Pour s'éviter un nouveau cas Rabiot dans un avenir proche, « NAK » a dû débloquer un autre dossier glissant et accélérer les négociations avec un certain Alphonse Areola.
Alors que celles-ci commenà§aient sérieusement à s’éterniser, RMC Sport annonce que les deux parties auraient finalement trouvé un accord pour une prolongation du gardien champion du monde avec les Bleus.
Sous contrat jusqu’en juin prochain avec le PSG, l'ancien gardien du RC Lens se serait ainsi mis d’accord avec ses dirigeants pour parapher un nouveau bail jusqu’en juin 2023. La signature du contrat pourrait màªme intervenir avant la tràªve hivernale. Preuve que l'épineux cas Rabiot aura au moins eu un effet positif en interne.
JP
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