Le PSG est-il vraiment pràªt à prendre le risque ?
Le cas Neymar a encore tendu le PSG. Comme la saison dernière, presqu'à pareille époque, le prodige brésilien s'est blessé contre le RC Strasbourg au cinquième métatarsien du pied droit, une zone visiblement très sensible chez lui.
Justement, les antécédents de Neymar ne plaident pas pour un retour très rapide à la compétition. Si la tendance est à l'opération et au forfait du joueur pour les trois prochains mois, Le Parisien laisse entendre qu'il existerait une autre solution pour soigner Neymar : un protocole de consolidation, qui pourrait « accélérer la consolidation partielle de l'os de Neymar et qui induit une nouvelle intervention pour injecter au niveau de sa blessure du plasma riche en plaquettes (PRP) et des cellules-souches. » Cette solution, si elle venait à àªtre appliquée, permettrait de réduire son absence à deux mois.
Invité à réagir sur toutes ces spéculations, Et avance une autre solution plus rapide.
« Les options, il y en a deux. Soit il y a une réintervention sur cette fissure, de manière à bien fixer les choses, avec différentes techniques chirurgicales. Différentes de la première intervention. Potentiellement avec une greffe osseuse. L'avantage de cette solution, c'est la qualité, un pourcentage de guérison important. L'inconvénient majeur, c'est le délai, trois à quatre mois pour retrouver le terrain. S'il est opéré, ce sera ce délai-là , analyse-t-il dans L'à‰quipe. La deuxième option est comparable à la gestion d'un traumatisme bénin. On acte qu'il y a eu une sollicitation de cette fissure. Là , il y a un protocole de soins, de repos, d'immobilisation. Un mois et on le remet sur le terrain. L'avantage, c'est le délai. Le risque, c'est de se retrouver avec la màªme douleur un mois plus tard. Et comme le seuil de douleur de Neymar n'a pas l'air très élev锦. »
Que ferait Paquet s'il était confronté à ce problème chez un patient ? « On touche les limites de la médecine. Il y a l'aspect médical, l'aspect financier et les avis potentiellement divergents entre le club et la sélection. Aucune option n'est à rejeter. Mais ce serait moi, j'attendrais un mois », a-t-il conclu.
JP
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