Sans génie, sans inspiration malgré la présence de Neymar (buteur sur penalty) et de Cavani, le PSG a concédé un nouveau match nul sur sa pelouse du Parc des Princes face à l’OGC Nice (1-1). Un match, trois symboles.
Dani Alves, symbole d’une défense qui n’avance plus
Sur le coup de canon de Ganago, l’arrière-garde parisienne est prise sur un long ballon. On notera notamment l’alignement douteux du quatuor et le fait que le vétéran Dani Alves se fasse avaler au sprint par l’attaquant nià§ois (dont la demi-volée est, il est vrai, sublime). Des latéraux aux centraux, les défenseurs parisiens se sont énormément faits bouger face à Nice. Notamment lors du second acte où ils ont été régulièrement dépassés.
Edinson Cavani, symbole d’une attaque sans grinta
De retour dans le onze, Edinson Cavani a vraiment erré comme une âme en peine face au Gym. Moins combatif qu’à l’accoutumé, le Matador n’a pas non plus montré beaucoup d’envie à l’image du but qui lui a été refusé pour hors-jeu (63e). Certes, l’Uruguayen ne pouvait pas s’attendre à une passe sublime (et enfin vers l’avant) de Leandro Parades mais il a mis énormément de temps à se replacer. Il fut également un temps où Cavani savait profiter des opportunités. Tout l’inverse de ce samedi où il n’a pas su se jeter sur l’incompréhension Benitez – Hérelle (80e)… Et où il a raté le penalty de la victoire sur un cadeau de Franck Schneider (92e).
Allan Saint-Maximin, symbole de la réussite parisienne malgré tout…
Si Paris n’a une nouvelle fois pas été bon dans le jeu, l’équipe de Thomas Tuchel a cette fois-ci eu beaucoup de réussite. En l’espace de quelques minutes, le match a basculé de 0-2 à 1-1. Les Franciliens peuvent dire merci à Allan Saint-Maximin, auteur d’un incroyable loupé seul face au but vide alors qu’Atal avait ridiculisé le flanc gauche parisien (59e). Sur le contre, Angel Di Maria a obtenu le penalty de l’égalisation pour une faute pleine de naà¯veté de Patrick Burner. Le but du trompe-l’oeil sur un match que le PSG passé proche de laisser filer.
Le chiffre à retenir : Neymar, numéro 50
Arnaud Carond