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Espagne

PSG : Pierre Ménès tout retourné par Unai Emery après le Barça

Longtemps sceptique au sujet d’Unai Emery, le consultant Pierre Ménès en a pris plein les yeux lors de la victoire du PSG face au Barça (4-0).

C’est à se demander s’il n’a pas caché son jeu pendant six mois. Pointé du doigt pour n’avoir pas encore imprimé sa marque au PSG, Unai Emery a fait taire ses détracteurs en un seul match. L’étincelante victoire de son équipe face au FC Barcelone mardi (4-0) en Ligue des champions est en effet à mettre, en grande partie, au crédit du technicien basque.

Pierre Ménès enfin convaincu par Emery

Parfois sévère avec l’ancien coach du FC Séville, Pierre Ménès fait amende honorable dans sa dernière chronique publiée dans le quotidien Direct Matin. Une tribune qui a le mérite de l’honnàªteté.

J'imagine certains lire mon titre et se dire : ‘Il est pas gonflé le Pierrot, il y a deux semaines il massacrait Emery et là il lui fait une statue.’ C'est pas faux. Mais c'est toute la cruauté du foot où tout se joue sur un match. Laurent Blanc en sait quelque chose lui qui a pris la porte après son échec à Manchester City et son fameux 3-5-2. Emery vient de vivre la màªme chose. Mais dans le bon sens. Ce que j'ai adoré lors de ce match contre Barcelone, c'est cette faculté qu'a eu le PSG à changer sa tactique. Sous Laurent Blanc, le PSG s'imposait par son style ou échouait avec ses idées.

Là , le Paris version Emery a proposé aux Catalans, une opposition à laquelle ils ne s'attendaient pas. Pas de bagarre pour la possession. Paris s'est concentré sur le pressing, sur sa capacité à récupérer le ballon dans le camp barcelonais comme sur le but de Draxler. Sur le plan tactique, Emery a donc donné une fessée à Luis Enrique, qui pourrait ne pas se relever de cet échec. Mais Emery a aussi fait les bons choix. En préférant Meunier, qui ne cesse de progresser, à Aurier et Kurzawa à Maxwell. Et surtout en sortant Lucas, le joueur qu'il a le plus utilisé cette saison, pour lui préférer Di Maria.’

‘Emery m'a pris sur ses genoux’

Pierre Ménès termine son éloge par une formule pleine d’autodérision en forme d’hommage au technicien basque : ‘On va me dire que je retourne ma veste. Je répondrai que c'est Emery qui m'a pris sur ses genoux (il peut aujourd'hui) et me l'a retournée lui-màªme.’

Sylvain Opair

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