Ligue 1
PSG : pourquoi Al-Khelaïfi peut trembler devant l'enquête de la FIFA
Visé par une enquête de la FIFA pour des soupçons de corruption, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pourrait s’inquiéter.
Visé par une enquàªte de la FIFA pour des soupà§ons de corruption, le président du PSG Nasser Al-Khelaà¯fi pourrait s'inquiéter. Plus que devant la justice suisse.
L'affaire fait grand bruit depuis jeudi. La justice suisse a en effet ouvert une enquàªte sur l'attribution des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030 par la FIFA à beIN SPORTS Media Group, que dirige Nasser Al-Khelaà¯fi. L'à‰quipe croit savoir que ces révélations ne manquent pas de créer un climat de suspicions sur le fonctionnement et le management général du PSG, qui n'est pourtant aucunement lié de près ou de loin à l'affaire suisse. En plus de cette enquàªte, la FIFA s'est rajoutée à la liste des suspicieux en agissant également dans le màªme sens. Et le quotidien sportif explique qu'Al-Khelaà¯fi a plus à craindre de l'instance internationale, l'affaire Michel Platini étant là pour témoigner que la justice du football est beaucoup plus pressée que les tribunaux suisses.
L'exemple Platini peut faire réfléchir
Depuis le 25 septembre 2015, Platini et Sepp Blatter sont ainsi, eux aussi, sous le coup d’une enquàªte du procureur général helvétique pour « gestion déloyale » et « abus de confiance », suivie dans la foulée d’une procédure devant le comité d’éthique de la FIFA. Deux ans plus tard, le Franà§ais est toujours considéré comme un témoin assisté, sans qu’il n’ait plus jamais été convoqué ou màªme contacté, tandis que la FIFA l’a condamné à quatre ans d’interdiction de toute activité dans le football. « Si une peine équivalente tombait sur la tàªte d'Al-Khelaà¯fi, son ascension jusque-là irrésistible se trouverait brusquement stoppée, souligne L'à‰quipe. Le Qatar devrait alors se trouver une autre tàªte de gondole pour préserver son ràªve d’accueillir la Coupe du monde à partir du 21 novembre 2022. »
JP