Et pour cause, la version des faits du joueur et celle de la police est radicalement différente.
Depuis que Serge Aurier a donné sa version des faits au commissariat du 8e arrondissement de Paris, un constat s’impose : les policiers de la BAC (la Brigade Anti Criminalité) prétendent le contraire. Voici pourquoi, sans doute, ces derniers veulent davantage de précisions et que la garde à vue du joueur est prolongée.
Les versions diffèrent dès le début de l’accrochage. Serge Aurier prétend que sa voiture, à l’arràªt, et dans laquelle il était assis en tant que passager, ne gàªnait en aucune manière les hommes de la BAC. Ces derniers, au contraire, affirment que le véhicule a démarré en trombe et a màªme du àªtre rattrapé. Les policiers confirment, encore et toujours, qu’il y a eu échange de coups et insultes alors que l’Ivoirien estime qu’il a du faire face à de l’agressivité et à des fonctionnaires qui lui ont manqué de respect.
Seule certitude : le joueur, qu avait une blessure à la lèvre et front, et les policiers de la BAC doivent ce matin se soumettre à une confrontation. Qui permettra, peut-àªtre, d’en savoir plus sur ce dossier.
L.Tercier