On l’a appris hier soir, Marco Verratti va devoir se faire opérer de la pubalgie qui le gàªne depuis le mois de février. Autrement dit, le milieu relayeur du PSG manquera la fin de saison et màªme l’Euro 2016 avec l’équipe d’Italie. Un verdict d’autant plus inattendu que quelques heures plus tôt, en conférence de presse, l’entraà®neur parisien Laurent Blanc s’était montré rassurant : « On ne veut prendre aucun risque avec Marco avant l’Euro. C'est un exceptionnel joueur d'avenir. (…) Ce n'est pas une rechute, c'est toujours sa pubalgie. On le soigne, il a fait énormément de progrès, il a fait quelques bouts de matches, il est sur la bonne voie, celle du rétablissement. »
Blanc ne pouvait pas savoir pour Verratti
Comment expliquer ce double discours ? Certains n’ont pas hésité à y voir une preuve du manque de communication au sein du PSG, voire un désaveu pour l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, qui serait tenu à l’écart de certaines décisions. Rien de tout cela, en réalité. Le quotidien Le Parisien explique ce samedi matin que la décision d’opérer Verratti n’a été prise qu’après le point presse du technicien, à la suite d’un échange téléphonique entre le joueur de 23 ans et le sélectionneur transalpin Antonio Conte. Rien n’avait donc été arràªté au moment où Blanc s’exprimait.
Mais le PSG a trop perdu de temps
En revanche, le fait que le PSG ait repoussé l’opération de son numéro 6 constitue, a posteriori, une erreur : ‘Il y a eu une mauvaise gestion de cette blessure par le management du club, aussi bien le staff médical, technique, que la direction sportive, déplore une source interne dans les colonnes de L’à‰quipe. Il aurait fallu prendre, dès le début, la décision de l’opérer, avant màªme la fin de l’année 2015 quand sont apparues les premières douleurs.’ Facile à dire après-coup, mais le club de la capitale espérait alors récupérer Verratti pour les grands rendez-vous de Ligue des champions.
Sylvain Opair