PSG : pourquoi Paris n’a vraiment pas de quoi fanfaronner (2-1 contre l’OM)
Favori des pronostics, le PSG s’est imposé ce dimanche face à l’OM (2-1) en match en retard de la 9e journée de Ligue 1.
Mais ce fut bien plus laborieux que prévu…
C’est quoi ces entames de match ?
On pensait que leur première période calamiteuse à Nantes avait vacciné les hommes de Laurent Blanc contre ce genre d’écueil. Apparemment non. Ce soir encore, la première demi-heure parisienne fut d’une faiblesse abyssale : ballons rendus à l’adversaire, déchet technique, pressing de poussin… Le club de la capitale permis à son adversaire d’y croire. Le fait qu’il regagne le vestiaire avec l’avantage au score tenait d’un authentique miracle. Ou d’un scandale, selon le camp dans lequel on se place.
Des individualités en-dedans
Certains avaient annoncé un ‘massacre‘ face à Paulo De Ceglie. Angel Di Maria s’est contenté de beaucoup moins. Malgré ses appels, l’international argentin a rarement fait la différence et peine à se départir d’un certain individualisme. Edinson Cavani ne s’est quant à lui pas créé d’occasion. Gàªnant pour un avant-centre. Sa prestation demeure correcte comparée à celle de Thiago Motta : pertes de balle, prises de risques inutiles… L’Italien était à côté de ses pompes (en première période surtout).
Un avantage pas si bien géré
Lorsque le PSG a regagné le vestiaire à la pause avec un avantage inespéré, on s’est dit que le match était plié, que Thiago Silva et sa bande allaient se réveiller pour ne pas laisser des circonstances favorables ternir leur succès. Pourtant, bien que supérieure au premier (ce n’était pas difficile), le second acte n’a jamais permis aux supporters Rouge et Bleu de respirer. Gestionnaire à l’excès, peu inspiré sur ses contre-attaques, le PSG est resté jusqu’au bout à la merci d’une égalisation phocéenne.
Zlatan, un record cache-misère
à‡a y est, Zlatan Ibrahimovic est le meilleur buteur de l’histoire du PSG. Avec 110 buts à son compteur, l’international suédois compte désormais une longueur d’avance sur Pauleta. Mais sans les deux penalties de la fin de première période pour le lui permettre, on se demande comment le numéro 10 aurait trouvé le chemin des filets. Auteur de mauvais choix, de contrôles imprécis et de frappes mollassonnes, Zlatan court toujours derrière son meilleur niveau. L’excuse de la convalescence commence à s’étioler…